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La pomme de terre primeur se met en place

« Malgré la sécheresse de l’été dernier, la récolte sera à la hauteur des prévisions »

Récoltée avant sa complète maturité au mois d'avril jusqu'à la mi-août, la petite pomme de terre à peau fine, la fameuse primeur, se met en place. Ce mois de mai rime avec la fin des pommes de terre de conservation et le début de la primeur qui arrive sur le marché dans les prochaines semaines. Dans certaines régions la récolte et commercialisation ont déjà démarré depuis près d'un mois.


Les premières pommes de terre primeur sont récoltées sur les îles de Ré et de Noirmoutier.
Suivent celles de Bretagne, de Provence, de Camargue, du Roussillon et d'Aquitaine. Plus tardives, celles du Val de Saône, de la Manche, du Nord et d'Alsace ferment la saison / © CNIPT

Une récolte à la hauteur des prévisions
Cette année, les épisodes météorologiques de début de campagne ont pu impacter la primeur (selon les secteurs : coups de vent, excès d'eau, températures plutôt froides, …), tant sur les chantiers de plantation que sur le développement des cultures. La plupart des bassins prévoient donc un pic de commercialisation décalé de 8-10 jours par rapport à l'année dernière. Les perspectives semblent plutôt bonnes pour la primeur, au regard des stocks en pommes de terre de conservation (tant côté qualitatif que quantitatif).

« Cette année, malgré la sécheresse de l'été dernier, la récolte sera à la hauteur des
prévisions. La primeur arrive sur le marché au moment où les stocks de pomme de
terre de conservation se tarissent. Et, inversement, à la fin de l'été, la pomme de terre
de conservation prendra le relais de la primeur. Cela permet de satisfaire la demande
tout au long de l'année, en assurant un revenu aux producteurs et un prix abordable aux consommateurs », indique André Minguy, Président de la commission primeurs du Comité National Interprofessionnel de la Pomme de Terre (CNIPT) et producteur à Ploumoguer en
Bretagne.

Une production durable
La production de la pomme de terre primeur reste limitée, une production « presque artisanale » puisqu'elle représente environ 130 000 tonnes par an contre 6 millions
pour les pommes de terre de conservation. Et la culture de la pomme de terre primeur s'inscrit dans une approche durable : Rotation, préservation et la plantation des haies et économie d'eau de part de son cycle court. « Nous évitons également le labour pour que le sol joue son rôle de puits de carbone. Enfin, des OAD ou outils d'aide à la décision numériques nous permettent de cibler, doser et limiter au mieux les éventuels traitements ».

Pour plus d'informations :
Comité National Interprofessionnel
de la Pomme de Terre
43-45, rue de Naples
75 008 Paris
Tél. : 01 44 69 42 10
www.cnipt.fr