Les cerisiers de la vallée du Jerte sont en pleine floraison et, après un mois de mars aux températures plus douces et aux pluies abondantes, la récolte devrait avoir au moins deux semaines de retard par rapport aux deux dernières saisons.
« Les deux années précédentes, nous avons eu des printemps très secs et chauds, alors que cette année a été exceptionnellement pluvieuse et un peu plus froide. »
« Pour cette raison, la floraison a été retardée et, bien qu'à la fin du mois d'avril nous pouvions déjà avoir les premières récoltes de cerises dans la vallée du Jerte, cette année nous prévoyons de commencer vers le 10 mai, bien que beaucoup dépendra de la météo des prochaines semaines, car, si les températures augmentent et se maintiennent, les jours pourraient être rattrapés. »
La pluie, bien qu'ayant retardé la floraison, n'a pas été préjudiciable aux cerisiers, car les années précédentes, les précipitations ont été abondantes et continues au moment de la pleine récolte, ce qui a entraîné des pertes de production importantes.
La zone de production de cerises reste stable dans la vallée du Jerte, où les cadres de plantation et les variétés adaptées aux besoins du marché continuent d'être renouvelés. Toutefois, le manque de main-d'œuvre est l'une des principales pierres d'achoppement pour la cerise, comme pour d'autres produits saisonniers dont les besoins en main-d'œuvre sont importants et concentrés sur quelques mois seulement.
« Depuis la période de la pandémie, la pénurie de main-d'œuvre s'est aggravée. Ce sera la première année où nous engagerons du personnel à la source dans d'autres pays pour couvrir ce besoin. »
Pour plus d'informations :
Mónica Tierno Díaz
Agrupación de Cooperativas del Valle del Jerte
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