Le mois de juin constitue le pic de la saison des pastèques en Grèce, et cette année s'est achevée sur une accélération du rythme des exportations, puisque presque chaque semaine a creusé l'écart positif avec le volume exporté la saison dernière. Selon les données officielles fournies par le ministère grec du développement agricole et de l'alimentation, les exportations de pastèques entre le 1er janvier et le 27 juin ont atteint 158 386 tonnes, soit une augmentation de 34,6 % par rapport à la saison précédente.
M. Giorgios Karkavitsas, propriétaire de l'entreprise de culture et de conditionnement Geokosmos d'Ilia, confirme les résultats positifs de la saison jusqu'à présent, malgré quelques défis logistiques, et commente ce qui reste à venir : "En effet, la saison s'est très bien déroulée. La hausse des températures dans toute l'Europe et l'absence notable de fruits à noyaux ont créé des conditions parfaites pour l'augmentation des ventes de pastèques. Toutefois, le mois de juin a été marqué par des problèmes logistiques. La grève de 10 jours des lignes maritimes grecques a affecté le déroulement de la saison en provoquant une rupture de stock des produits et une baisse des prix des producteurs".
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Le mois de juillet va entraîner une forte réduction de la disponibilité des pastèques grecques. "Le marché laisse maintenant derrière lui cet incident et entre dans une nouvelle phase. Les stocks diminuent et il en va de même pour les hectares de production. Après le mois de juin, seuls 20 à 30 % de la superficie totale de production de pastèques restent en production dans toute la Grèce. Cependant, les rendements restent élevés : Nous recevons environ 70 tonnes par hectare de pastèques Varela et Florida, et la qualité des fruits est très satisfaisante", déclare M. Karkavitsas.
L'entrepreneur grec souligne la concurrence accrue à laquelle les melons grecs vont devoir faire face d'ici la fin de la saison. "À partir de maintenant, il y aura davantage de pastèques en provenance de Hongrie, de Roumanie et d'Italie. Cela ne vaut pas la peine d'essayer de les concurrencer. Seul le coût du transport des melons grecs vers l'Italie atteint 2 000 euros. C'est pourquoi le mois de juin constitue le pic de la saison grecque et que les producteurs grecs ont déplacé le début de leur saison à la mi-avril".
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Enfin, comme le décrit M. Karkavitsas, la culture de pastèques sans pépins, jaunes, mini ou d'autres nouveaux types de pastèques reste limitée en Grèce. "Il y a de la place pour ces pastèques sur les marchés d'Europe centrale, alors qu'en Grèce, les consommateurs ne perçoivent pas ces fruits comme des melons", note-t-il.
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Giorgos Karkavitsas
Geokosmos
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