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Agreste

Une production de poires attendue en baisse cette année après la bonne récolte 2024

La production française de poires en 2025 est attendue en baisse par rapport à la bonne récolte 2024, mais supérieure de 8 % à la moyenne quinquennale. Ces prévisions sont susceptibles d'évoluer en fonction de la météo d'ici la fin de la récolte.

Une production 2025 attendue en baisse de 7 % sur un an
« Selon les premières prévisions arrêtées au 1er juillet, la production française 2025 de poires de table serait de près de 138 000 tonnes, en retrait de 7 % par rapport à la bonne récolte 2024. Cette diminution touche l'ensemble des variétés de poires. La récolte 2025 reste supérieure de 8 % à la récolte moyenne 2020-2024, du fait notamment d'une augmentation des surfaces en production de 4 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Selon les premières tendances dévoilées lors du congrès Interpera, les autres principaux pays producteurs européens s'attendent à une hausse de leur production après une récolte
réduite en 2024. »

Un recul plus marqué dans la partie sud
En Provence-Alpes-Côte d'Azur (première région française en termes de surfaces) la production serait en diminution de 6 % malgré une hausse de 3 % des surfaces. Malgré une bonne floraison, les pluies durant la nouaison ont provoqué d'importantes chutes de fruits.

Dans la Vallée du Rhône, des chutes de fruits tardives, conséquence des pluies du mois de mai, impactent le potentiel de récolte.

En Occitanie, le temps humide durant la floraison a entraîné une nouaison insuffisante. A cela s'ajoutent des problèmes sanitaires comme la tavelure. La production y est attendue en recul par rapport à 2024.

En Centre-Val de Loire, les chutes physiologiques de fruits et la forte pression de ravageurs, notamment les psylles et les pucerons cendrés, laissent présager une production en baisse sur un an.

En Pays de la Loire, l'absence d'aléas climatiques majeurs laisse espérer une production plutôt stable, un peu au-dessus de la moyenne. Toutefois, les pucerons exercent une pression inhabituelle cette année.

Source : Agreste

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