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(Espagne)

La COAG dépose plainte pour fraude à l'étiquetage concernant des tomates cerises produites au Sahara occidental

Dans un communiqué publié hier, la Coordination des organisations d'agriculteurs et d'éleveurs (COAG) et la Fédération des consommateurs et des usagers (CECU) annoncent déposer une plainte auprès du ministère de la Consommation pour « non-respect présumé de la réglementation en matière d'étiquetage des tomates cerises vendues dans les rayons de l'une des principales chaînes de distribution espagnoles. La plainte demande l'ouverture d'une enquête sur cette situation et, le cas échéant, des sanctions contre les entreprises responsables d'une éventuelle fraude à la consommation ». Les deux organisations dénoncent la commercialisation de tomates cerises vendues sous étiquette origine Maroc alors que cultivées au Sahara Occidental.

« Les produits cultivés au Sahara occidental pourraient être commercialisés comme étant marocains, violant ainsi les droits des consommateurs, tels qu'établis par la Cour de justice de l'Union européenne*. Il est nécessaire de déterminer si la véritable origine des produits est intentionnellement dissimulée, portant ainsi préjudice aux intérêts des consommateurs, mais aussi à ceux des agriculteurs, par une concurrence déloyale », indique le communiqué.

« L'entreprise Azura, qui possède plus de 400 hectares de serres au Sahara occidental, vend ses tomates cerises dans les supermarchés de l'Union européenne étiquetés « Maroc ». Nous avons notamment constaté la vente de ces produits en Espagne, dans plusieurs magasins Carrefour. Cette situation a déjà été signalée en France et se reproduit également en Espagne ».

« Ces incidents, qui portent préjudice aux consommateurs comme aux producteurs, doivent faire l'objet d'une enquête, car ils constituent une concurrence déloyale pour nos fruits et légumes » , a déclaré Andrés Góngora, membre du comité exécutif de la COAG . « Bien que produisant au Sahara occidental, nous n'avons jamais trouvé d'étiquette sur les tomates de cette entreprise indiquant qu'elles ont été produites sur ce territoire. La traçabilité, obligatoire selon la réglementation européenne , et la certification par des entreprises sont essentielles pour déterminer le lieu exact de production de ces importations. »

*Pour rappel, le 4 octobre dernier, la Cour de justice de l'Union européenne rendait un arrêt concernant l'étiquetage des melons et des tomates originaires du Sahara occidental dans lequel elle indiquait que l'indication du pays d'origine requise sur les tomates et les melons produits au Sahara occidental ne peut désigner que le Sahara occidental, puisque ces produits sont récoltés sur ce territoire. Ce territoire étant distinct du Maroc et un territoire douanier au sens du droit de l'Union, toute autre indication pourrait laisser penser aux consommateurs que ces melons et tomates proviennent d'un lieu autre que celui où ils ont été récoltés.


Pour plus d'informations :
COAG
coag.org

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