Selon M. Christos Alagiozidis, propriétaire de l'entreprise de conditionnement Alagiozidis Fruits, basée à Imathia, les ventes de pêches et de nectarines grecques sont soumises à une forte pression cette année. Comme il l'explique, "cette année, la pression quotidienne est plus forte et provient de tous les côtés : des fournisseurs, des acheteurs et de notre propre personnel. C'est tout à fait normal : lorsque le produit disponible diminue de 50 à 60 %, le travail devient plus exigeant. Cette saison, les acheteurs ne demandent rien de moins qu'une pêche parfaite".
© Alagiozidis Fruits
Le négociant grec souligne que cette pression est due aux prix plus élevés des fruits : "Les pêches sont achetées aux producteurs entre 1,10 et 1,40 euro le kilo, en fonction de la qualité. Les nectarines, comme toujours, sont plus chères, atteignant jusqu'à 1,70 € le kilo. C'est donc tout à fait compréhensible : quand un acheteur paie environ deux euros, il ne va pas faire de compromis sur un fruit irréprochable et de qualité supérieure".
"Les prix des fruits grecs ont découragé les importateurs des Pays-Bas, qui se tournent maintenant vers les produits espagnols, qu'ils peuvent trouver à 0,20 à 0,30 euro le kilo de moins. En revanche, l'Allemagne et la Pologne continuent d'acheter des produits grecs", ajoute-t-il.
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Répondre aux exigences de qualité des acheteurs est devenu un défi majeur pour les exportateurs grecs cette saison. "Lorsque le gel de mars dernier a considérablement réduit la capacité de production des arbres, de nombreux producteurs, confrontés à un rendement attendu aussi limité, n'ont naturellement pas jugé utile d'investir dans la pulvérisation ou dans d'autres pratiques de soins qui auraient pu permettre d'obtenir des fruits de meilleure qualité. Il n'est donc pas facile de récolter le volume de fruits de haute qualité dont le marché a besoin. Par exemple, les prunes sont si rares cette année que nous n'avons même pas pris la peine de les travailler", souligne M. Alagiozidis.
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Toutefois, les variétés de pêches tardives qui devraient arriver sur le marché au cours de la prochaine période pourraient contribuer à améliorer la situation. "Nous approchons de la fin de la saison et il ne reste que quelques variétés à récolter à Imathia. Nous constatons que leurs arbres sont mieux chargés et nous nous attendons à un plus large éventail d'options, notamment en termes de qualité. Peut-être que l'augmentation de la disponibilité aura également une incidence positive sur les prix pour nous", conclut M. Alagiozidis.
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Christos Alagiozidis
Alagiozidis Fruits
Tél : +30 23310 51313
Courriel : [email protected]
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