© WDK OnionsLe marché de l'oignon est actuellement chahuté et en quête de fermeté et de stabilité, observe Mike de Koster de WDK Onions. « La saison a commencé très cher et a donc chuté fortement ces dernières semaines. Alors que les oignons baissaient de quelques centimes par semaine, ils chutent aujoud'hui par dizaine de centimes. Cette baisse a été trop rapide pour maintenir le calme sur le marché. Les clients nerveux ont donc rapidement attendu une semaine avant de passer commande. »
« Comme la saison a commencé deux semaines plus tôt que d'habitude, le volume disponible sur le marché est élevée. Cela provoque actuellement un déséquilibre entre l'offre et la demande. Toutefois, j'entrevois une légère reprise de la demande, de sorte que je m'attends à une augmentation des ventes la semaine prochaine. Mais l'offre reste importante. C'est l'ensemble du secteur qui doit surmonter cette période difficile. Les rendements des oignons d'hiver et issus de plants sont raisonnablement bons en moyenne, mais le marché est souvent noir ou blanc, et il n'y a pas grand-chose entre les extrêmes. Pour moi, la qualité est bonne, surtout dans le segment précoce, où les rendements au kilo sont excellents. On entend ici et là parler de pourriture blanche, mais je n'en ai personnelement pas encore vu. »
Pour ce qui est de ses attentes concernant les oignons de semis, de Koster répond : « Nous en sommes encore à un stade où tout peut arriver. Il est déjà difficile de fixer un prix pour les oignons aujourd'hui. Je ne sais même pas ce qu'il en sera la semaine prochaine, et encore moins dans deux mois ! Tout le monde s'accorche sur des prix contractuels élevés, ce qui nuit par définition aux conditionneurs. Compte tenu du prix de revient pour l'agriculteur et le classificateur, le prix devra se stabiliser. Avec un prix bas, les agriculteurs sont plus enclins à stocker leur produit et lorsque les oignons restent cachés, le marché peut tout simplement se retourner. »
Bien que WDK Onions soit moins actif en oignons rouges, il est selon de Koster impensable que le marché ne réagisse pas à l'expansion de 35 % de la superficie cultivées. « Les perspectives pour les oignons jaunes sont également incertaines. Nous verrons ce que l'avenir nous réserve. »
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Mike de Koster
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