Dans le cas du melon, la saison a commencé avec des prix compris entre 0,21 et 0,23 €/kg pour la première catégorie et entre 0,28 et 0,30 €/kg pour la catégorie supplémentaire. En ce qui concerne les pastèques, les pastèques noires sans pépins et les pastèques blanches, toutes deux de première catégorie, ont été cotées entre 0,11 et 0,13 €/kg. Ces prix, bien qu'indicatifs, sont clairement insuffisants pour couvrir les coûts de production actuels.
Bien que le produit soit d'excellente qualité depuis le début de la saison, comme le reconnaissent les producteurs et les négociants, la situation du marché n'est pas viable pour les producteurs. "Les prix ne sont pas raisonnables du point de vue du producteur. Ils sont loin de couvrir les coûts liés à la culture de ces fruits", déplore Antonio Atienza, président de la Commission des prix de la Lonja.
Le chevauchement avec d'autres zones de production comme l'Andalousie et la Murcie, dont les saisons touchent à leur fin, ainsi que l'instabilité climatique et les difficultés d'exportation, ont encore aggravé la situation.
Le secteur espère que dans quelques semaines, avec le début du pic de la saison, les prix s'amélioreront. Cependant, l'inquiétude des producteurs est évidente, car le fait de commencer la saison avec des prix aussi bas pourrait sérieusement affecter la rentabilité de la culture tout au long de la saison.
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