Alors que la saison des mangues sénégalaises touche à sa fin et que la demande marocaine pour ce fruit reste forte, les regards se tournent désormais vers l'Égypte pour approvisionner le marché marocain. Selle Ndoye, directeur de FNS Agribusiness et exportateur sénégalais, étudie ses options.
Vers la fin de la saison sénégalaise, nous avons constaté qu'il y avait toujours une forte demande de mangues au Maroc, avec des volumes importants. Chez FNS Agribusiness, nous avons exporté 30 conteneurs de mangues vers le Maroc et nous avons été très satisfaits des prix. Nous étudions maintenant la possibilité de nous approvisionner en mangues en Égypte, où la saison s'étend jusqu'en novembre".
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Il reste à voir si les variétés égyptiennes seront adoptées par le marché marocain, qui est habitué aux mangues Kent et Amélie. L'Égypte, qui possède plus de 200 variétés de ce fruit, a produit des volumes limités de mangues Kent. La plupart des exportations égyptiennes de cette saison étaient constituées de Keitt, E2R2 et de variétés locales telles que Naomi et Zebdia. Selon une source industrielle, la majeure partie de l'offre de haute qualité encore disponible à ce stade de la saison en Égypte est constituée de la variété locale Naomi, ce qui la rend compétitive sur les marchés encore actifs.
Nous ne savons pas encore si les négociants marocains accepteront ces nouvelles variétés sur le marché, mais nous l'espérons", commente M. Ndoye. En tout état de cause, le travail de prospection que nous effectuons s'inscrit dans le long terme. Nous constatons que la demande marocaine se caractérise par une longue durée et se maintient bien après la fin des campagnes d'Afrique de l'Ouest. Je me rends cette semaine en Egypte pour lancer ce processus".
Pour leur part, plusieurs importateurs marocains ont déclaré que l'option égyptienne est susceptible de s'avérer durable sur le marché marocain après la fin de la saison ouest-africaine, et qu'elle a été testée avec succès la saison dernière. Le défi reste de convaincre les chaînes de supermarchés d'adopter des variétés qui ne sont pas familières aux consommateurs, une tâche plus compliquée que la commercialisation auprès des grossistes.
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Selle Ndoye
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