Le marché des myrtilles péruviennes est extrêmement dynamique. « Nous avons reçu le premier conteneur le 20 août et avons été surpris par la réaction du marché », déclare Jan Marc Schulz de SFI Rotterdam. « La saison polonaise s'est achevée prématurément et de nombreux importateurs n'y étaient pas préparés. Cela a provoqué une ruée sur les baies d'importation. »
Cette situation a incité SFI à importer des myrtilles du Pérou par fret aérien la semaine dernière. « Normalement, nous hésitons à le faire en raison des coûts élevés et de l'empreinte carbone, mais la situation actuelle du marché exige d'augmenter le volume. Entre-temps, nous constatons une plus grande congestion dans le fret aérien, ce qui montre que de plus en plus d'acteurs passent des conteneurs au par avion. »
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« Le week-end dernier, les conditions de croissance au Pérou étaient encore lentes en raison du temps froid. Par conséquent, le marché ne devrait pas évoluer rapidement en septembre. Les demandes des supermarchés européens sont élevées : presque tous veulent ou ont déjà opté pour le produit d'importation. » SFI importe par ailleurs des myrtilles d'Argentine. « Depuis là-bas, les tarifs du fret aérien sont encore un peu plus avantageux, ce qui nous permet d'être très compétitifs sur le marché. »
Les prix des myrtilles sont à un bon niveau. « Une barquette de baies calibre 17 mm+ se vend facilement à 18 € par colis. Nous espérons que le Pérou pourra répartir son offre de manière équilibrée entre les différents marchés, car une situation de pic d'offre comme il y a deux ans n'est certainement pas bonne pour le marché. »
Selon Schulz, il n'y a pas de besoin en variétés haut de gamme en ce moment. « Dans une situation de pénurie, personne ne les réclame. Prochainement, avec une plus offre plus abondante, les variétés les plus grosses et les plus sucrées seront de nouveau demandées. »
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Jan Marc Schulz
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