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Les rendements élevés de la nouvelle saison représentent un défi pour les grossistes (Pays-Bas)

« Le marché du céleri-rave semble être pour nous un marché en croissance annuelle »

Chez Rodeno Agri Products, la nouvelle saison du céleri-rave a commencé il y a quelques temps. Les premiers tubercules frais sont arrivés dans les supermarchés et chez les grossistes, tandis que Robert den Ouden, de cette société commerciale néerlandaise, livrait encore l'ancienne récolte aux usines. "La saison précédente avait démarré avec de grandes attentes, qu'elle n'a jamais réussi à satisfaire. La nouvelle récolte est tout à fait différente, avec des rendements élevés et les défis attendus", commence-t-il.

© Andries Gunter | FreshPlaza.fr

Des grands espoirs aux excédents
"Les prix de la saison dernière ont commencé à grimper en flèche, mais lorsque nous sommes arrivés à la fin de la saison en juillet, il y avait encore du "vieux" produit. L'optimisme était grand, et pendant longtemps, on s'attendait à ce que les prix à la production atteignent 1 euro. Mais cela n'a pas été le cas, loin s'en faut. Le principal problème est que les coûts de culture sont très élevés. Le céleri-rave est l'une des cultures les plus chères.

"Lorsque le prix du marché est de 0,40 € à partir de la terre et que l'on ajoute les frais de transport, il faut vendre à 0,50 € pour atteindre le seuil de rentabilité. De nombreux producteurs ont donc attendu longtemps des prix de 0,60 à 0,90 euro. Ceux-ci ne se sont toutefois pas matérialisés, ce qui signifie que tout le monde a gardé ses tubercules trop longtemps. J'ai finalement pu aider tous mes partenaires producteurs réguliers à vendre leur céleri-rave et à les payer correctement. Mais à la fin de la saison, d'autres producteurs qui avaient attendu trop longtemps pour obtenir le prix le plus élevé n'ont pas pu vendre leurs tubercules", explique Robert.

© Andries Gunter | FreshPlaza.fr

"Ils ont fini par s'adresser à moi, et je continue à livrer leurs produits aux usines. Ceux-là, malheureusement, n'obtiennent pas de bons prix. Mais c'est un choix à faire. Vous pouvez attendre le plus offrant, mais dans une saison comme celle-ci, vous aurez un problème. J'emmène d'abord les produits de mes producteurs fidèles à bon port ; ensuite, je m'occupe des producteurs envers lesquels je n'ai pas d'obligations.

"Bonne qualité, mais gros volume"
Malgré la persistance de l'ancienne saison, Rodeno a commencé sa nouvelle saison le 22 juillet. "Heureusement, il n'y a pas de véritable chevauchement. Nous continuons à livrer les anciens tubercules à l'industrie chaque semaine, tandis que la plupart des nouveaux sont destinés au marché du frais", explique Robert. Et ces derniers, dit-il, sont de bonne qualité. "Le temps a été très sec, mais tous les produits ont très bien poussé. Toutefois, ils n'ont poussé que là où les producteurs pouvaient irriguer. Le céleri-rave a l'avantage d'être cultivé dans des zones où c'est possible, donc les rendements devraient être excellents".

© Andries Gunter | FreshPlaza.fr

Et c'est là, explique Robert, que réside le défi de la prochaine saison. "Il y a plusieurs centaines d'hectares de céleri-rave en plus cette année. Si les rendements sont également élevés, je ne m'attends honnêtement pas à un marché fort. À moins d'une catastrophe, ce que personne ne souhaite évidemment, il y aura un excédent, ce qui exercera une pression sur les prix", estime-t-il.

Robert ne s'inquiète toutefois pas de la demande. Bien qu'il y ait des fluctuations sur le marché, il voit toujours une croissance structurelle de la demande. Une grande partie de la production est destinée à l'exportation. "Les Pays-Bas ne sont pas un véritable pays de consommation de céleri-rave. Le marché du frais se concentre essentiellement sur l'Europe de l'Est et les Balkans. Nous fournissons beaucoup à la Belgique, à la France et à l'Allemagne à des fins industrielles. Et ce marché continue de croître organiquement. En tout cas, pour nous, c'est le cas. Je ne sais pas si cela signifie qu'il s'agit d'un marché en expansion ou que nous faisons quelque chose de bien.

© Andries Gunter | FreshPlaza.fr

"Néanmoins, dans des pays comme la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Croatie, la Serbie et la Grèce, la consommation est en hausse. Le céleri-rave y est également plus courant dans l'alimentation quotidienne. Aux Pays-Bas aussi, la consommation semble augmenter. Il y a dix ans, le céleri-rave n'était disponible qu'en hiver ; aujourd'hui, on le trouve toute l'année. Cela pourrait s'expliquer par la plus grande diversité de la population qui vit ici. Il y a des cuisines de plus en plus de pays qui utilisent le céleri-rave", conclut Robert.

Pour plus d'informations :
Robert den Ouden
Rodeno Agri Products BV
Postbus 110 4460AC Goes
Tél. : +31(0)6 531 90 100
[email protected]
www.rodeno.nl

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