« La production française de melons (prévisions arrêtées au 1er septembre 2025) est estimée à 324 800 tonnes pour la campagne 2025, en hausse de 13 100 tonnes par rapport à 2024 (+ 4 %) et supérieure à la moyenne quinquennale (+ 11 %). Après un mois de juillet difficile en termes de valorisation du produit, les prix se sont légèrement redressés en août, mais à un niveau inférieur de 4 % à ceux de la campagne 2024 et de 9 % à la moyenne 2020-2024 sur le même mois », selon Agreste.
Des conditions climatiques favorables à la production 2025
« Les surfaces nationales implantées en melon pour la campagne 2025 augmenteraient de 2 % sur un an, à 13 540 hectares. Elles seraient supérieures de 4 % à la moyenne 2020-2024. L'augmentation des surfaces cultivées serait constatée uniquement dans le bassin Sud-Est (+ 7 % sur 1 an et + 17 % par rapport à la moyenne quinquennale). La production nationale de melons est estimée à 324 800 tonnes en 2025. Elle augmenterait dans l'ensemble des régions enquêtées à l'exception notable de la région Poitou-Charentes en raison d'un recul
important des surfaces (- 9 %). Au niveau national, la production serait en hausse de 4 % sur un an et supérieure de 11 % à la moyenne quinquennale. Les épisodes de forte chaleur du début de l'été ont induit un arrosage important de la part des melonniers, ce qui a permis la production de fruits de gros calibre et contribué à augmenter les volumes produits en 2025.
Après quelques soucis de nouaison qui ont impacté les rendements en début de campagne, ces derniers se sont améliorés en juillet. Par ailleurs, la canicule de début juillet a favorisé la maturité globale des parcelles et induit une production massive sur ce mois. En conséquence, les volumes ont été plus réduits sur le mois d'août ».
Un déséquilibre entre l'offre et la demande pèse sur les cours fin juillet
« En juillet, l'offre de melon a été particulièrement importante. En début de mois, la consommation est tirée par la météo et permet au marché d'être actif. La météo plus fraîche en deuxième quinzaine du mois ralentit la consommation dans un contexte d'offre toujours abondante. Sur l'ensemble du mois de juillet, les prix ont été inférieurs de 8 % à ceux de la campagne 2024 et de 13 % à la moyenne 2020-2024 sur le même mois. En août, le contexte climatique favorise à nouveau la consommation. Soutenus par une réduction progressive de l'offre, les cours se redressent.
Entre janvier et juillet 2025 et en comparaison de la même période de la campagne précédente, les exportations de melons (21 500 tonnes), incluant des volumes significatifs de réexportation, sont en hausse de 6 % et les importations (104 700 tonnes) de 7 %. Le déficit des échanges extérieurs en volume (83 200 tonnes) augmente de 7 % sur un an au cours de la période considérée ».
Source : agreste.agriculture.gouv.f