Les exportations d'oignons se déroulent comme sur des roulettes et, entre-temps, le prix de gros augmente lentement pour atteindre des niveaux d'environ 22-23 centimes pour les oignons de calibre moyen et 24 centimes pour les plus gros. Rinus Wisse, de Wiscomex à Yerseke, met toutefois en garde contre des attentes trop élevées. « Nous ne devrions pas nous emporter et garder à l'esprit que nous avons besoin d'exportations suffisamment fortes pour nous débarrasser des oignons excédentaires. »
« Nous nous trouvons actuellement dans la même situation qu'il y a deux ans. Comme les exportations se déroulent bien et que les stocks ne sont généralement pas trop importants, les producteurs sont très optimistes. Normalement, une hausse des prix est basée sur une demande supérieure à l'offre, ce qui n'est pas le cas en ce moment. Avec un peu de chance, les exportations resteront les mêmes, mais si les clients se désintéressent, nous en souffrirons plus tard dans la saison. »
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« Il est déjà arrivé que le prix semble ne pouvoir qu'augmenter, puis que pendant la foire de Berlin, nous nous regardions les uns les autres pour constater le volume à écouler, en sachant que le prix allait s'effondrer à la fin de la saison. Je me demande donc si cette augmentation est vraiment une nécessité. »
« En supposant que la production d'oignons ait augmenté de 15 % par rapport à l'année dernière, cela donne un total de 1,425 million de tonnes. Au cours des cinq dernières années, 64 % des oignons en moyenne sont partis avant la fin de l'année. Il faut donc 42 000 tonnes d'exportations par semaine pour les semaines restantes jusqu'à la fin de l'année. Et ensuite, avec le volume actuel, il faudra exporter 20 000 tonnes par semaine en 2026. Rien n'est impossible, mais il s'agit bien là du meilleur scénario possible. »
« Fin novembre, début décembre, nous enregistrons traditionnellement une nouvelle baisse des exportations lorsque tout le monde a vendu ses oignons pour Noël. De plus, en ce moment, les perspectives sont floues. L'année dernière, nous avions encore l'ombre de débouchés pour les lots moyens destinés vers la Pologne, qui doivent maintenant être écoulé ailleurs. Dans l'ensemble, je pense qu'il faut faire preuve d'un peu de réalisme et, dans l'idéal, de se contenter des prix justes actuels sans vouloir être trop gourmand. »
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