La saison d'exportation des légumes d'Almeria prend de l'ampleur à mesure que les disponibilités augmentent et que la distribution européenne travaille déjà presque entièrement avec des programmes de produits espagnols. Le Thrips parvispinus est à nouveau au centre de l'attention en raison de son impact sur la production de poivrons, qui s'avère plus sévère cette saison.
Depuis que le Thrips parvispinus a été détecté pour la première fois à Almeria en 2020, il s'est propagé à de plus en plus de plantations de poivrons. « Lors de la saison 2024/2025, la réduction de l'offre de poivrons de qualité a été notable, et pour cette année, on s'attend à ce que l'affectation soit plus importante en raison du manque de solutions efficaces pour lutter contre ce ravageur », indique José Antonio Baños, président de la coopérative Ejidomar.

« En conséquence, le rendement et la disponibilité de poivrons de qualité sont réduits. Alors qu'en temps normal, nous obtenions environ 85 à 88 % de poivrons de première catégorie dans nos plantations, la saison dernière, ce pourcentage a été réduit à environ 75 %, et cette année, il pourrait descendre à 60 %. »
La superficie de poivron à Almeria a été légèrement réduite par rapport à l'année précédente. Dans le cas d'Ejidomar, on s'attend à une baisse de la production de poivrons, son principal produit en termes de volume, et à une augmentation de la production de concombres.
Le prix moyen du poivron pour la campagne 2024/2025 était élevé et, selon le président de la coopérative, il a permis de compenser la baisse de production. « En ce moment, la saison du poivron commence plus tard cette année en raison de la plantation tardive due à la crainte du virus, et les prix des poivrons de première catégorie sont élevés parce qu'il y a encore peu de disponibilité. On s'attend à ce que le poivron de première catégorie suive une tendance à la hausse des prix. »
Il convient de rappeler qu'Almeria est le principal fournisseur de poivrons de type californien pendant les mois d'automne et d'hiver, alors que d'autres pays producteurs méditerranéens tels que le Maroc se concentrent davantage sur la tomate, tandis que la Turquie produit généralement d'autres types de variétés.
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José Antonio Baños
Ejidomar
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