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Alexandre Picault, Kultive :

Un début prometteur pour une fin amère : une campagne 2025 en somme globalement positive

La campagne 2025 du concombre s'est révélée contrastée, avec des rendements supérieurs à ceux de l'an passé, mais une saison marquée par une grande hétérogénéité selon les périodes et les producteurs. « La première partie de la campagne a été très positive, avec un marché porteur et de beaux volumes jusqu'en juin », explique Alexandre Picault, directeur chez Kultive. Un bon démarrage qui aura malheureusement laissé place à un creux de production plus long qu'à l'accoutumée : « Il y a généralement une baisse des volumes qui intervient entre le 15 juin et le 14 juillet. Or cette année, avec les fortes chaleurs que nous avons subies, la production a été fortement impactée et ce creux s'est prolongé jusqu'au 15 août ».

© Coopérative Agricole des Serristes de l'Aube et de l'Yonne

Production, consommation, valorisation… Une année très contrastée
Bien qu'il y ait eu une reprise de la production pendant la 2ème quinzaine d'août, le mauvais temps de septembre a eu pour conséquences une consommation en baisse. Ainsi, pour les producteurs ayant réussi à fournir des concombres pendant la période estivale où la demande dépassait largement l'offre, le marché aura été porteur. À l'inverse, ceux qui ont arraché et misé sur une troisième culture ont rencontré des difficultés. « La météo s'étant ensuite dégradée alors que nous avions une arrivée massive de concombres sur le marché, la consommation a diminué ce qui a pesé sur la valorisation résultant sur des prix de fin de saison très bataillés. Si l'on compare à la saison passée, au mois de septembre, nous avons observé une hausse de 50 à 60 % des volumes par rapport à l'an dernier (à remettre dans le contexte de l'augmentation des surfaces de production de 25 % avec la reprise des serres Marchal). Nous avons tout vendu, sans avoir eu besoin d'exporter, de donner ou de détruire, mais la valorisation du produit a été impactée ». En octobre, nouvelle inversion de la tendance : le mauvais temps de septembre a freiné la production qui s'est donc retrouvée plus en phase avec la consommation. « Malheureusement, les prix ne sont pas remontés suffisamment pour atteindre une bonne valorisation en fin de saison ».

Un bilan globalement positif avec une augmentation générale de la consommation
Finalement, c'est un bilan de campagne plutôt positif surtout lorsque l'on compare les résultats à ceux de la saison passée, mais qui reste mitigé avec une perception des résultats qui varie fortement d'un producteur à l'autre : « Nous avons vraiment eu un début de campagne prometteur et une fin longue, triste et bien en-dessous des espérances. Mais les chiffres restent tout de même positifs sur l'ensemble de l'année. Selon les données Kantar, les achats de concombre ont progressé de 25 % en début de saison, pour s'établir à +11 % fin septembre par rapport à 2024, et +17 % par rapport à la moyenne 2022‑2024. En ce qui concerne Kultive, nous avons vendu près de 35 % de volume supplémentaire cette année* Avec là encore 25% de surfaces en plus ».

Un bilan également plutôt correct pour les autres produits de la gamme serre
Du côté de l'aubergine, la campagne s'est déroulée dans une relative stabilité. « Les volumes sont sensiblement identiques à ceux de l'an dernier, même si les rendements se situent légèrement en dessous à l'instar des prix. Cela reste néanmoins cohérent avec l'analyse générale du marché et les données Kantar », explique Alexandre Picault. Une tendance mesurée, mais qui n'empêche pas Kultive de nourrir l'ambition d'augmenter de 50 % la production dès l'an prochain avec du développement en violette mais aussi en graffiti et blanche.

Le poivron affiche quant à lui une année « plutôt correcte », avec des rendements un peu inférieurs aux campagnes précédentes, mais une valorisation correcte, signe que le produit continue de trouver sa place. « Nous prévoyons d'augmenter nos volumes de 10 % en 2025, avec notamment le retour du jaune ; toujours dans cette optique de poursuivre notre développement sur d'autres espèces que le concombre. »

Même dynamique positive pour la tomate cerise qui représente à ce jour la plus petite production de la coopérative : « Nous terminons une année correcte, avec des volumes s'élevant à 800 T, meilleurs qu'en 2024. Les prix moyens se situent au niveau attendu, voire légèrement au-dessus. C'est un signal encourageant, surtout après un début de campagne où l'on craignait une saison compliquée. Finalement, l'exercice est plus favorable que prévu ».

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