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Dirk-Jan van Lutterveld, de Van Lutterveld Fruit (Pays-Bas) :

« Les volumes de pommes semblent élevés, mais certains lots n'atteindront pas les étals à la nouvelle année »

Van Lutterveld Fruit est satisfait de sa récolte. L'entreprise en pleine croissance, spécialisée dans les fruits à pépins et les cerises, constate que tant la qualité que les volumes de pommes et de poires sont bons. Peut-être même qu'il y en a trop. « Les volumes sont certainement élevés pour les pommes, mais je pense qu'une partie de ce qui est stocké ne se retrouvera jamais dans les rayons des supermarchés. Le stock commercialisable est selon moi un peu moins important que les statistiques », explique Dirk-Jan van Lutterveld, chef d'entreprise.

© Dirk-Jan van Lutterveld

« La récolte a été mouvementée ! Ça a été un véritable défi de tout ramasser à temps, et ça a été la même épreuve partout. Heureusement, nous avons réussi à terminer juste à temps grâce aux efforts de tous nos employés. Les fruits sont d'une qualité exceptionnelle. Les poires se maintiennent vraiment très bien dans les entrepôts. Au cours des premières semaines, tout le monde a mis sur le marché ses fruits de moindre qualité, dus à une récolte tardive, mais ces volumes ont maintenant disparu. Aujourd'hui, il ne reste plus que les bons fruits. Pourtant, pour les pommes, c'est différent. »

De nombreuses pommes n'arriveront pas au supermarché
« D'importants stocks de pommes et de poires sont déclarés. Les poires continueront à bien se vendre parce que la qualité est exceptionnellement bonne. Pour les pommes, les stocks sont peut-être importants, mais une partie ne sera jamais mise en rayon parce qu'il s'agit de fruits cueillis trop tard. On tient toujours compte des chiffres annoncés, mais parfosi à l'ouverture des cellules, on découvre une autre réalité. Pour moi, le stock utilisable réel est moins élevé, car les fruits ramassés trop tard ne peuvent pas être compétitifs dans la seconde moitié de saison. Cela crée une certaine nervosité, mais je m'attends à ce que les prix se redressent après le Nouvel An. »

Côté demande, il n'y a pas lieu de se plaindre, selon le producteur. « La consommation a été bonne tout au long de la saison. Et le temps plus froid actuel ne fait que l'encourager. Les volumes écoulés dans les supermarchés néerlandais sont tout à fait satisfaisants. Le rythme est bon, mais comme tout le monde ne peut pas livrer en même temps, certains producteurs estiment que les choses vont bien, tandis que d'autres attendent leur tour. Pourtant, si ce tempo se maintient, tout le monde y trouvera son compte. Seules les dernières pommes restent donc un point d'interrogation et cela varie d'un producteur à l'autre. Il est parfois préférable de les écouler en décembre, lorsque la demande est encore présente, plutôt qu'en janvier ou février, alors qu'il est trop tard. En effet, les supermarchés peuvent se montrer sélectifs en raison de l'abondance de la récolte. Comme il n'y a pas de pénurie, ils choisissent les pommes de la meilleure qualité. En fin de compte, c'est également plus avantageux pour le secteur. Une bonne qualité en rayon garantit des achats répétés, mais elle entraînera sans doute une certaine déception pour certains fournisseurs. »

Xenia
Le producteur de Kesteren se concentre principalement sur les pommes Elstar et Jonagold ainsi que les poires Conference. Pour ce qui est de nouvelles variétés résistantes, van Lutterveld est clair : « Nous regardons toujours autour de nous. Nous avons notamment planté des poires Xenia. Au départ, elles étaient considérées comme un produit standard, mais j'ai remarqué que beaucoup de consommateurs appréciaient vraiment la variété, car certains la demandent expressément. Xenia a été présentée comme très productive, mais cette production n'est pas toujours aussi importante qu'on le pense. En moyenne, elle est bien placée, mais ce qui est frappant, c'est que beaucoup d'amateurs la demandent pour son goût. »

© Dirk-Jan van Lutterveld

« Je pense que d'autres variétés, comme Sprank, sont également très intéressantes. Seulement, elle ne nous convient pas au niveau planning, car nous cultivons aussi des cerises et que la saison de récolte est déjà longue. Pour les exploitations ayant moins de périodes de récolte, cette variété peut très bien convenir. Mais demander à vos travailleurs de récolter pendant six mois, c'est long. Je considère que l'introduction de nouvelles variétés est tout à fait positive. Cela permet de servir un plus large éventail de goûts et le marché des producteurs néerlandais dans son ensemble se développe. Dans le même temps, Elstar reste la pomme préférée de nombreux consommarteurs. Elle reste, même si elle n'est pas la variété la plus facile à cultiver, elle reste la pomme la plus appréciée aux Pays-Bas. »

Rester dans le jeu
L'optimisme est donc de mise, mais van Lutterveld voit aussi de gros défis sur sa route. « La protection des cultures reste un problème majeur. Les Pays-Bas sont l'un des meilleurs élèves de la classe, mais nous devons veiller à ne pas devenir trop stricts au point de nous mettre hors-jeu. Si vous interdisez tout, vous réduisez votre propre production et votre souveraineté alimentaire. Nous avons vu pendant Corona à quelle vitesse les magasins peuvent se vider. Or nous savons qu'il peut se produire des incidents majeurs dans le monde. Reconstruire le secteur agricole une fois qu'il a disparu n'est pas souhaitable, mieux vaut le conserver. Il est important de mettre cet aspect en avant, de sensibiliser. Car se contenter de dire que tout est dangereux et mauvais ne contribue certainement pas à un meilleur avenir. »

L'un des problèmes auxquels Van Lutterveld Fruit doit faire face dans une moindre mesure ces derniers temps est le manque main-d'œuvre. « Nous avons passé une saison plutôt correcte et j'ai même remarqué que certains travailleurs venaient même nous chercher. Ce qui nous aide aussi, c'est GOtrack : un système de direction autonome que nous soutenons activement. Il permet au tracteur de circuler dans le champ sans conducteur. L'itinéraire et les opérations à effectuer doivent être littéralement démontrés une première fois. GOtrack peut ensuite répéter la même chose à l'infini, précisément de la même manière ou, si nécessaire, avec une vitesse, un régime, un débit de pulvérisation, etc. différents. Cela permet d'économiser des ressources, des coûts de main-d'œuvre et peut désormais être subventionné par le biais de POP3. C'est un développement intéressant dans la période actuelle où nous, producteurs, sommes dans une logique de réduction des coûts. »

Pour plus d'informations :
Dirk-Jan van Lutterveld
Van Lutterveld Fruit
[email protected]
www.lutterveldfruit.nl

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