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Herman Lion, de Lathouwers en Co (Belgique) :

« A l'approche des fêtes, les ventes d'endive augmentent, mais les prix sont encore beaucoup trop bas »

La situation reste difficile sur le marché de l'endive. Les prix sont bas et, malgré un intérêt accru à l'approche des fêtes, la situation n'évolue guère. « Comme chaque année au mois de décembre, nous constatons une nette augmentation des ventes. Malheureusement, le marché ne s'en améliore pas vraiment », explique Herman Lion de Lathouwers and Co.

« Traditionnellement, l'endive fait partie des repas festifs de fin d'année et la consommation est soutenue. Il s'agit d'un produit assez incontournable pour de nombreuses familles. Les jeunes, en revanche, la connaissent moins bien ou ne savent pas comment la préparer. Cette situation dure depuis des années et il est difficile de la changer. Les habitudes alimentaires ont changé au fil du temps. Aujourd'hui, les consommateurs choisissent plus souvent la facilité et la rapidité, alors qu'autrefois, on n'avait pas d'autre choix que de cuisiner soi-même et on travaillait donc automatiquement plus avec des légumes comme l'endive. »

Au fil des ans, de nouvelles variétés d'endive ont été développées, tendant moins vers l'amer et plus vers le sucré. « Cela contribue certainement à maintenir la consommation, même si le goût n'est vraiment pas le plus gros obstacle. Car si l'endive est un peu amère, on peut facilement l'adoucir soi-même, par exemple en la caramélisant ou en y ajoutant un peu de miel. Le souci, c'est plutôt la méconnaissance et une perte d'habitude. Il faut réapprendre aux jeunes à manger des endives. »

Différence de prix consommateur
Le chicon de plein champ, dont la culture a officiellement repris à la mi-octobre, est peut-être un peu plus chère, mais ne se vend pas non plus au prix mérité. « L'endive de pleine terre coûte tout simplement plus à la production. La main-d'œuvre est chère et il s'agit d'un produit extrêmement intensif. Les prix sont actuellement trop bas pour les producteurs alors que si on regarde ceux pratiqués par le commerce de détail, ils restent élevés. Parfois 6 à 6,50 € pour un sac de 500 g, soit 12 à 13 €/kg. Cette différence est difficile à expliquer, même s'il est vrai que la grande distribution a sa propre dynamique et sa propre structure de marge. Je ne peux rien dire à ce sujet, seulement que ces prix de vente à la consommation ne sont pas répercutés dans la chaîne. »

Et c'est là que ça devient délicat. « Les producteurs voient bien que l'endive est vendue chère dans les magasins et posent des questions à ce sujet. Il reste difficile d'expliquer cet écart entre le prix à la production et le prix au détail. Mais pour l'instant, le marché est stable, c'est positif. Et malgré ces prix bas préoccupants, les ventes se déroulent bien. Nous devons absolument nous concentrer sur la promotion de l'endive auprès des jeunes pour assurer notre avenir. »

Pour plus d'informations :
Herman Lion
Lathouwers and Co
Tél. : +32 52397900
[email protected]
www.lathouwers.net

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