Les chercheurs du groupe de gestion, utilisation et récupération des sols et de l'eau de l'Université polytechnique de Carthagène (UPCT) ont réussi à augmenter la production de melon de 30 à 50 % en la plantant à côté des haricots et en réduisant ainsi la contamination des sols. C'est ce qu'explique l'université dans un communiqué. C'est l'un des premiers résultats du projet AsociaHortus, qui étudie l'association des cultures horticoles pour accroître la productivité agricole et les services éco-systémiques.
Ces travaux, conduits par l'UPCT, évaluent l'effet de la combinaison de cultures horticoles typiques du bassin méditerranéen, comme le brocoli en hiver et le melon en été, avec des plantations simultanées d'espèces légumineuses. AsociaHortus vise à augmenter les nutriments, à améliorer la structure du sol et à retenir le carbone. Les chercheurs évalueront l'effet de différentes combinaisons et modèles de cultures simultanées associées entre les cultures horticoles typiques du bassin méditerranéen, selon le chercheur en charge est Raúl Zornoza, de la zone de la science du sol et de la chimie agricole de l'UPCT et secrétaire de la Société espagnole des sciences du sol.
Selon Paul Zornoza, « l'association des cultures intensives et des légumineuses est un exemple de politique de prévention de la dégradation et de la pollution des sols que la Société espagnole des sciences du sol appelle à promouvoir pour préserver la qualité et la santé des terres agricoles. »
Source ECOticias.com