Si les fruits et légumes sont réputés pour leur richesse en fibres et en vitamines qui en font des bienfaits pour la santé, on connait un peu moins leur impact sur la planète. En effet, le commerce de ces produits frais engendre des méthodes de production, des modes de conservation et des transports de produits maraîchers à travers le globe qui peuvent nuire à l’environnement.
On notera entre autres que les produits « hors saison » contribuent à l’effet de serre. Ces produits sont soit importés de pays plus chauds, soit cultivés dans des serres chauffées. Dans les deux cas, cela augmente les rejets de gaz à effet de serre (GES). L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a signalé que « consommer des fraises d'Espagne en mars a un impact sur l'environnement 3,5 fois plus important que consommer des fraises produites en France en juin ». Pour les serres, une étude anglo-suisse parue en juin dernier a montré que la culture de 1 kg de tomates sous serre chauffée émet jusqu'à 6 fois plus de GES qu'une culture en extérieur, même si elle utilise moins de terre et de pesticides.
Un grand travail reste donc à faire pour faire coexister nos habitudes alimentaires et les besoins de la planète.
Source : Science & Vie