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Espagne : Les bananes des Canaries ont perdu 10 % de leur part de marché au profit des importations

Les bananes des Canaries luttent pour rester compétitives. D'une part, et selon l'Association des organisations de producteurs de bananes des îles Canaries, l'Union européenne ne réglemente pas en leur faveur. D'autre part, les pays tiers sont en concurrence avec des prix très bas. Il faut ajouter à cela les points de vente qui achètent à bas prix et qui obtiennent des marges comprises entre 120 % et 220 %.

« Ce fut une année extraordinaire en termes de prix, car le volume de production a été adapté à la demande, ce qui ne s'était pas produit depuis des années », explique Domingo Martin, président d'Asprocan. « Cela a créé une situation confortable pour les bananes américaines et africaines, leur permettant de pénétrer encore plus profondément le marché espagnol. » 

Le volume de production, qui s'élève à environ 390 millions de kilos, soit près de 50 de moins qu'en 2017, a entraîné une hausse des prix à des niveaux qui sont bons pour le producteur, mais négatifs pour l'acheteur. « Nous devrons investir davantage dans la communication, car nous l'avons un peu ignoré cette année et nous avons perdu environ 10 % de notre part de marché », dit Martin.

Au cours de cette année 2018, la marge obtenue par les distributeurs de bananes canariennes a été, en moyenne, entre 30 % et 60 % supérieure à celle des bananes importées. L'invasion des bananes américaines et africaines n'est pas leur seul casse-tête. Le marché international des fruits s'élargit, avec des quantités et des variétés de plus en plus importantes et une arrivée incessante de produits en provenance du monde entier.

Les exportations en 2017 s'élevaient à plus de 1,178 million de kilos, alors que cette année elles n'atteindront même pas un million, bien que ce chiffre soit encore considéré comme un bon chiffre.

« Ce que nous sommes en train de réaliser est un grand exploit », affirment des sources d'Asprocan. « Nous avons affaire à de grands concurrents d'autres continents, des multinationales aux productions bon marché. Croître légèrement ou, du moins, ne pas perdre du terrain est déjà un exploit. Nous ne sommes pas non plus intéressés par une production excédentaire. » 

Source : El País

Date de publication: