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Christophe Legrand, Directeur de Terraveg Unibio

Un nouveau centre de conditionnement 100% bio dans le Nord de la France

« C’est la cinquième année que nous participons au salon en tant qu’exposant, donc on commence à être rodés. Pas de stress particulier, nous sommes plutôt impatients de pouvoir retrouver à la fois nos clients et partenaires, ainsi que de rencontrer de nouveaux contacts comme c’est généralement le cas durant cette semaine » explique Christophe Legrand, Directeur de Terraveg Unibio. Mais cette année, l’Organisation de production agricole biologique a prévu de se présenter de manière plus complète : « C’est la première fois que nous allons présenter l’ensemble des structures du groupe et communiquer notamment, sur le développement d’Unibio. Nous venons effectivement de finaliser la construction d’un centre de conditionnement flambant neuf maintenant opérationnel, et qui s’avère être à ce jour la seule unité 100% biologique de France capable de conditionner des légumes racines ».

Un projet ambitieux voué à un avenir prometteur
Un projet ambitieux mené à terme à la fin de l’année 2018 et qui est voué à un avenir prometteur. Aujourd’hui en effet, Christophe observe que « la demande et l’offre ont tendance à évoluer à peu près à la même vitesse, et nous savons que cela sera encore le cas au cours des prochaines années. L’idée aujourd’hui est vraiment de réussir à mettre en phase l’offre et la demande. La production, notamment dans les Hauts de France, se structure pour répondre à une demande grandissante, mais il n’existait pas forcément d’infrastructure capable de réaliser l’interface à cette échelle, à savoir proposer des conditionnements qui soient en phase avec ces demandes de marché. Notre nouveau projet Unibio a donc justement cette vocation et nous pouvons enfin proposer au départ des Hauts de France notamment des légumes racines en petit conditionnements, pour les demandes des différents marchés en croissance. » Terraveg Unibio et son partenaire Kultive commercialisent effectivement au départ des Hauts de France une gamme de 25 légumes racines biologiques, à hauteur de 12 000 tonnes par an : carotte, pomme de terre, oignon et betterave rouges, etc… mais également des légumes plus rares comme les carottes de couleur, le topinambour, le panais, jusqu’aux spécialités comme le crosne ou le cerfeuil tubéreux.

Un manque de cohérence entre la communication et les actions économiques dans le bio
Un marché bio qui se veut donc dynamique et qui n’a pas été freiné par la suppression des aides de la P.A.C. (Politique Agricole Commune) au maintien de l’agriculture biologique. Néanmoins, Christophe constate que « ce n’est pas un bon signal qui est envoyé à la production alors que globalement en France, tout est fait en termes de communication pour pousser les agriculteurs à la conversion. Il faudrait donc qu’économiquement au niveau national mais aussi européen via les aides de la P.A.C., il y ait une certaine cohérence. Nous sommes dans une période où le consommateur est en demande de produits biologiques. Beaucoup d’agriculteurs sont dorénavant prêts à se convertir. C’est bien de les aider à le faire mais il serait mieux encore de leur donner un petit coup de pouce par la suite pour qu’ils puissent persévérer dans cette voie. Car l’agriculture biologique est un système cultural qui est un peu plus complexe que le conventionnel, déjà pas très simple au vu des conjonctures de marchés ces dernières années. Et le fait d’avoir ces fameuses aides au maintien est une base sur laquelle l’agriculteur peut compter. Même s’il ne pourra bien évidemment pas en vivre exclusivement, c’est déjà ça ».

Le zéro résidus de pesticides : un concurrent pour le bio ?
Pour ce qui est du Zéro Résidus de Pesticides, Christophe considère davantage la démarche comme une évolution de l’agriculture conventionnelle que comme une réelle concurrente de la filière biologique :  « C’est quelque chose de différent. A mon sens, cette troisième voie concerne davantage une voie que le conventionnel est en train d’emprunter. Aujourd’hui, l’agriculture biologique est bien en place chez le consommateur qui commence à comprendre de plus en plus ce à quoi correspond ce mode de culture, à savoir une agriculture vraiment sans pesticide,respectueuse de l’environnement et des hommes. Je trouve cela dit que le Zéro Résidus de Pesticides est une démarche qui va dans le bon sens. C’est dans cette direction que doit aller l’agriculture conventionnelle, vers une agriculture beaucoup plus propre et plus respectueuse de l’environnement. Cela passe par une action phytosanitaire réduite, mais qui ne sera pour autant jamais au même niveau que l’agriculture biologique. Un inconvénient cependant que l’on pourrait attribuer à la démarche, est qu’elle floute un peu le message en complexifiant l’offre que le consommateur aujourd’hui retrouve dans un rayon de supermarché, en ayant le choix entre une carotte bio, une zéro résidus de pesticides, et une conventionnelle ».

Pour plus d'informations : 
Christophe Legrand
Terraveg Unibio
P.A. de la Motte – 27 rue Paul Dubrule
59810 LESQUIN – France
Tél : +33 (0)3 66 72 61 36
Fax : +33 (0)9 72 53 90 83
clegrand@terraveg.fr
www.terraveg.fr