Le 29 mars, les Britanniques doivent officiellement quitter l'Union européenne. Malgré de nombreux groupes de travail, réunions et groupes de pression, l'exportateur néerlandais de fruits et légumes Philip van Geest n'est toujours pas très inquiet. « Certains continuent d'annoncer un scénario voué à l'échec, mais je n'arrête pas de dire que les intérêts économiques sont trop importants et que toutes les décisions de l'UE sont finalement prises en tenant compte du commerce et de l'économie.
« Beaucoup de bruit mais peu de fruits », affirme Philip en parlant de l'agitation. « Tout sera vu en temps voulu, mais je pense qu'il est un peu exagéré de penser que cela va causer beaucoup de problèmes. Je pense plutôt qu'il y aura une évolution vers une union douanière, comme avec la Suisse, où les camions dont les plaques d'immatriculation ont été enregistrées de façon électronique pourront continuer sans problème. Pendant les deux premières années, tout sera comme d'habitude, car ni le logiciel, ni le personnel, ni les bureaux de douane ne sont encore prêts, et le Royaume-Uni n'est pas du tout intéressé par les retards des camions, car le pays n'est pas autosuffisant en matière de fruits et légumes. »
« Nous n'avons pas besoin de commencer à exporter des produits à durée de conservation plus longue vers le Royaume-Uni avant la date limite du Brexit, et nos clients britanniques ne sont pas trop inquiets non plus. Comme personne ne sait vraiment ce qui va se passer, les Britanniques sont condamnés à attendre de voir comment la situation va évoluer. »
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Philip van Geest
Van Geest International (Pays-Bas)
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