La semaine dernière, les exportations d'oignons ont de nouveau atteint la barre des 12 000 tonnes. « Ce n'est pas fantastique mais, d'un autre côté, ce n'est pas non plus une situation insignifiante », déclare Adriaan van Belzen de la société néerlandaise Daily Onions.
« La demande à l'étranger est très limitée. Israël réclame des oignons. La demande du Royaume-Uni est assez bonne. L'Europe de l'Est est également sur le marché. Cependant, ils reçoivent beaucoup d'oignons de l'Est. »
« Maintenant, nous devons attendre les gros volumes d'oignons importés. De nombreux oignons chinois sont déjà arrivés, et il n'y avait pas de problème avec leur qualité. Les oignons chinois sont aussi disponibles en Angleterre. »
« Maintenant, nous devons attendre le reste des oignons importés. Ceux-ci viendront des quatre coins du monde. Des pays dont nous n'avons jamais entendu parler envoient maintenant des oignons en Europe », poursuit Adriaan.
« Dans la semaine 10, les premiers oignons néo-zélandais arriveront. J'ai fait un voyage en Nouvelle-Zélande et en Tasmanie et la qualité de leurs oignons est fantastique. Ils enverront certainement plus d'oignons en Europe. Le marché européen, avec son niveau de prix, les intéresse énormément. »
« Les années précédentes, les entreprises gagnaient plus d'argent au Japon. Le Royaume-Uni a également conclu d'importants contrats avec des producteurs néo-zélandais. Cette situation ne s'était pas produite depuis plusieurs années », ajoute-t-il.
Adriaan était en Nouvelle-Zélande / Australie la semaine dernière. Là, il a vu de beaux gros oignons.
Le prix actuel des bottes pour les oignons de taille moyenne se situe entre 0,45 et 0,47 euro. Les gros oignons se vendent à 0,51 EUR ou 0,52 EUR. « Il y a quelques mois, beaucoup de gens pensaient que le prix se situerait dans la zone des 0,70 euros. Cependant, je ne pense pas que cela se produise de sitôt », dit Adriaan.
Quand on lui demande s'il pense que la saison est bonne, il répond : « Non, je ne le pense pas. Des années comme celle-ci sont bonnes pour se rendre compte que des pénuries peuvent aussi survenir. Mais, en fin de compte, il y a peu de gagnants. Il y a aussi beaucoup de compétition supplémentaire. »
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