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André Piallat Vice-président et Responsable commercial du GIE L’Ail Drômois :

« La Grande Distribution en partenariat avec les producteurs d’ail français »

Malgré une forte pression exercée par le marché espagnol à travers des prix très compétitifs, la demande en ail français est bonne comme l’explique André Piallat, Vice-président et Responsable commercial du GIE L’Ail Drômois : « Nous avons beaucoup de demande, car la grande distribution privilégie la commercialisation de l’ail français plutôt celui d’autres origines. Mais sur les MIN tels que Rungis, la pression au niveau des prix des marchés étrangers comme la Chine ou l’Espagne se fait nettement plus ressentir. Pour vivre correctement de la vente de nos produits, nous avons besoin de vendre aux alentours de 2,80-3,00 euros/kilo, alors que l’ail espagnol se vend à 1,20-1,50 euro/kilo. Sur les MIN, on trouve très peu d’ail français.».

Ail français vs ail espagnol
Un tel écart dans les prix s’explique en partie par la différence entre le modèle agricole français et le modèle espagnol : « La production de l’ail en Espagne répond à une agriculture industrielle intensive  alors qu’en France, la culture de l’ail s’accomplit à travers une agriculture raisonnée, familiale et qui se fait sur de petites surfaces. De plus, la production d’ail français ne bénéficie pas d’aides de la PAC (Politique Agricole Commune). Chaque année en début de campagne, nous devons renégocier les prix avec les négociants, qui acceptent difficilement de payer l’ail français plus cher que l’ail espagnol. Nous avons du mal à traiter avec les marchés de gros, alors que le dialogue s’est instauré avec les GMS. Mais les MIN refusent de travailler avec une production nationale en privilégiant le prix au détriment du bon sens. La forte demande de la grande distribution en ail français booste la production. Cela nous permet de maintenir un prix correct pour le producteur » affirme André.

Aurélie Gasquet et André Piallat

Une demande en ail français plus forte que la production
La demande des GMS en ail français est à la hausse : « La grande distribution nous demande de rallonger notre période de commercialisation. Nous construisons donc des frigos pour pallier cette demande ». Pourtant, la production à l’heure actuelle reste plus faible : « Les petits producteurs français disparaissent peu à peu. Autrefois, l’ail se cultivait dans toutes les fermes, mais maintenant les petites structures ont disparu au profit des grandes exploitations qui bénéficient des primes de la PAC. Nous avons du mal à développer cette production car c’est une culture qui demande une grosse mise de fonds à l’hectare. C’est une production compliquée. Une météo capricieuse peut nous porter énormément préjudice ».

« Et pourtant, la culture de l’ail présente des avantages répondant aux problématiques environnementales actuelles puisqu’elle demande moins d’eau compte tenu de la récolte qui s’effectue au mois de juin. Elle n’est donc pas concernée par les besoins importants d’irrigation en période estivale comme d’autres cultures peuvent l’être. On rentre dans tous les critères agro-environnementaux pour produire de l’ail, mais derrière il faut que les GMS continuent de proposer la production française via ses réseaux de distribution. Car si nous ne traitions qu’avec les négociants qui ne se focalisent uniquement sur le prix ; la production d’ail français risquerait d’être compromise, voire de disparaitre ».

Pour plus d’informations :
André Piallat
GIE L’Ail Drômois
Z.A. de Brunelle – 26 400 Eurre, France
Tél. : +33 4 75 25 10 18
Cell. : +33 6 32 26 61 45
contact@aildromois.com 
www.aildromois.com