Après une forte chute en septembre 2018, le titre du distributeur stéphanois s'est fortement repris. En 2018, le groupe dirigé par Jean-Charles Naouri a enregistré une croissance interne de son chiffre d’affaires de 4,7 % à 36,6 milliards d’euros. En France, malgré les manifestations des gilets jaunes, les ventes ont connu leur plus forte progression depuis 5 ans (+2,8 %).
De même, son commerce en ligne compte désormais pour 18% de l’activité de Casino. Le secteur du bio voit ses facturations progresser de 16,3% par rapport à l’an dernier.
Malgré cela, Casino a fait état d'une perte nette de 54 millions d’euros contre un bénéfice de 101 millions l'an dernier. Le groupe a souffert du taux d’imposition de 27 %, et de coûts de restructuration pour un montant de 90 millions d’euros en France au second semestre.
Perspectives d’avenir
Le groupe a dévoilé ses perspectives à court et moyen terme. Il s'attend à réduire ses coûts de 200 millions d’euros en 2020, dont la moitié cette année. La dette devrait se réduire. Elle atteignait 3,8 milliards d'euros fin 2018, soit 2 fois l'excédent brut d'exploitation de l'exercice. Fin 2017, l'endettement net atteignait 4,2 milliards pour un levier financier de 2,1. Les dirigeants portent leur cible de cessions d'actifs à au moins 2,5 milliards d’euros d'ici le premier trimestre 2020.
Le distributeur continuera de privilégier des formats de magasins plus petits, à fort potentiel commercial : il devrait ouvrir 300 magasins de proximité d’ici 2021.
Casino versera cette année un dividende de 3,12 euros par titre (montant inchangé par rapport à l'an dernier), soit un rendement de 7,3% au cours actuel.
Source : lerevenu.com