L'exportation de poireaux belges commence à se développer lentement. Les prix payés par la Belgique aux producteurs sont actuellement un peu trop élevés par rapport aux concurrents sur les marchés à l'exportation. « Actuellement, nos principaux concurrents sont la Pologne et les Pays-Bas », explique Pol Dendauw, de Calsa. « Quoi qu'il en soit, il est encourageant de constater que la plupart des clients sont prêts à payer un peu plus cher pour avoir notre qualité « belge ». Mais il y a une limite à ce coût supplémentaire. Et la différence est trop grande en ce moment. »
« Le prix plus élevé du poireau est le résultat d'une offre relativement faible. La rareté de l'offre est en partie attribuable à l'été sec et à la saison tardive du chou-fleur pour l'industrie. Cela implique que les poireaux sont récoltés un peu plus tard. Une fois le chou-fleur récolté, les producteurs auront à nouveau du temps pour les poireaux, ce qui profitera à l'approvisionnement et probablement aussi à notre position concurrentielle », explique M. Pol.
La superficie de poireaux a légèrement augmenté par rapport à l'an dernier. Néanmoins, l'opérateur ne s'attend pas à ce que celle-ci augmente beaucoup dans les années à venir. « Je pense que nous sommes à un bon stade en ce moment. Elle ne devrait pas prendre beaucoup plus d'ampleur, car cela se ferait au détriment du prix », dit Dendauw.
« Les producteurs, par contre, doivent veiller à continuer de cultiver les bonnes variétés. Le poireau belge est connu pour sa qualité supérieure et je crains que de nombreux producteurs se tournent vers des variétés ayant des rendements importants, mais qui sont moins qualitatives. Il est important pour l'avenir de pouvoir continuer à maintenir la différence de qualité avec les autres pays et continuer à assurer à nos clients la meilleure qualité », conclut Pol.
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Pol Dendauw
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