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En France, les primeurs s’organisent pour limiter au maximum les contacts

Les petits commerçants sont confrontés chaque jour à une population qui peut être infectée par le coronavirus. Afin de se protéger, ils redoublent d’efforts dans la mise en place de certaines mesures de protection.

Dans l’agglomération de Rouen, Julien Rohmer, gérant de NRJ Primeur, impose une hygiène renforcée : « Depuis le week-end dernier, on désinfecte les balances toutes les trente minutes, le terminal pour la carte bancaire à chaque utilisation avec des lingettes désinfectantes, en plus des gants », précise-t-il. « Les gens peuvent nous appeler pour passer leur commande, on envoie le montant par SMS pour qu’ils préparent leur règlement. En ce qui concerne les chèques, les cartes bancaire ou les espèces, le paiement est assuré dans le magasin, où les clients respectent un bon mètre de distance. »

Les commerces disposant d’un parking attirent les clients partisans d’un zéro contact : « pour les clients préférant rester dans leur voiture, on charge les courses directement dans le coffre où l’on récupère le chèque. »

L’appel a fréquenter les commerces de proximité au lieu des grandes surfaces semble avoir été entendu : « Nous voyons passer énormément de clients que nous ne connaissons pas. Depuis qu’ils sont chez eux, ils découvrent la boutique ». Le fait que la clientèle ne touche pas les fruits comme au supermarché joue certainement un rôle dans cet entrain. »

Au Palais du fruit, les cagettes en plastique sur le trottoir matérialisent une tranchée où seul le personnel est autorisé à évoluer. De plus, « tous les salariés sont masqués et gantés », explique le patron Quentin Monville. L’équipe du magasin multiplie les livraisons à domicile. « On a embauché un livreur pour faire face à la demande ». Le commerçant centralise même les commandes dans son quartier en regroupant le traiteur italien, le boucher et la boulangerie.

Les commerçants ont demandé aux maires des différentes communes de conserver l’ouverture des marchés : « En effet, ces marchés permettent de désengorger les grandes et moyennes surfaces actuellement prises d’assaut, d’alimenter les populations les plus isolées, et de maintenir l’activité des filières alimentaires de produits frais ». Ils indiquent qu’ils « sont conscients des nécessités et ont mis en place un grand nombre de mesures afin de sécuriser un maximum la venue des particuliers, et sont à l’écoute de toute nouvelle mesure permettant de renforcer encore la sécurité. Conscients des risques pour leur santé et celles de leurs proches ils ont déjà renforcé les règles d’hygiène et instauré des mesures de distanciation sociale. Cependant, il est impératif de mettre en place un ensemble de bonnes pratiques pour assurer au mieux le respect des conditions sanitaires de nos concitoyens ».

En Normandie, la situation est différente : plusieurs communes ont annulé les marchés hebdomadaires. A Sotteville-lès-Rouen, les services municipaux ont effectué des tests en mettant en place une entrée et une sortie sur la place de l’Hôtel de Ville. Et des « comportements inadaptés, certes minoritaires, mais mettant à mal la sécurité sanitaire de tous », ont été constatés. « Par ailleurs, un nombre significatif de clients se sont déplacés depuis des communes éloignées de Sotteville-lès-Rouen, provenant même d’autres départements, et ce en totale contradiction avec les règles de confinement prescrites. Dans ces conditions, la ville n’est plus en mesure d’assurer les conditions de sécurité nécessaires à l’organisation des marchés des jeudis et dimanches place de l’Hôtel de Ville. »



Source : paris-normandie.fr

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