L'impact du coronavirus n'a pas épargné le commerce des noix et des fruits tropicaux. « Les autres années, nous disions souvent que Pâques était plus important pour nous que la vente de Noël, mais cette année ne peut pas être comparée aux autres », déclare Richard Strijbis de Tovano, basée à Maasdijk.
« Cette année, les ventes sont juste en retrait. Nous sommes heureux d'avoir une grande variété de clients, nous voyons donc des perspectives suffisantes. Les ventes aux supermarchés, aux exportateurs et aux grossistes se poursuivent raisonnablement bien, seules les ventes à la restauration se sont arrêtées d'un seul coup, mais nous sommes dans le secteur alimentaire et nous avons aussi un produit qu'il est possible de stocker pendant un certain temps, ce qui est différent avec les fraises fraîches », explique le commerçant.
Par ailleurs, la période précédant le Ramadan donne traditionnellement un coup de fouet aux ventes. « Prenons par exemple les noix ou les amandes chiliennes, plus exclusives, qui connaissent un regain d'intérêt à l'approche du Ramadan. Et là où ce mois de jeûne a peut-être perdu de son importance chez les jeunes générations ces dernières années, je m'attends à ce que le Ramadan soit célébré, surtout en ces temps où beaucoup de gens sont à la maison. »
« La complexité se situe actuellement plus dans l'offre. En raison de la fermeture des pays d'Afrique du Nord, vous devez tout mettre en œuvre pour organiser l'approvisionnement de manière adéquate. Nous le constatons actuellement dans les dattes, mais aussi dans les fruits secs que nous nous procurons en Afrique du Sud, sans sucres ajoutés. Nous proposons désormais les variétés mangue, ananas, pomme, pêche et banane, et de plus en plus de gens emportent avec eux cet encas sain et responsable. »
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Richard Strijbis
Tovano
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