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Le SVFPE se mobilise pour survivre à la crise

Avec l’arrêt des activités de la Restauration Hors Domicile, le SVFPE (Syndicat des fabricants de produits végétaux frais prêts à l’emploi) fait face à une crise majeure. En effet, pour certaines entreprises, ce secteur représente la totalité de leurs ventes. Entre le manque de main-d’œuvre dans les champs et une hausse des coûts de production, la situation ne fait qu’empirer.

Aujourd’hui, une grande partie des récoltes est détruite en raison du recul brusque et imprévisible de la demande liée à la pandémie. Les commandes de la restauration, représentent habituellement 30 % à 100 % des débouchés selon les entreprises. A noter cependant que les achats des consommateurs en magasins restent stables.

Les entreprises ne pouvant continuer d’assumer le choc seules sont appelées par le syndicat à mener une réflexion pour élaborer un nouveau pacte d’engagement collectif. Il servira à revaloriser le travail de la filière et à en répartir la valeur sur chacun des maillons afin de pouvoir assurer la survie et le renforcement du maraîchage en France et l’indépendance alimentaire du pays.

« La contractualisation est et doit rester un point essentiel de notre filière. En ce sens, nos entreprises sont exemplaires, car nous n’avons pas attendu les préconisations des EGA pour nous y mettre. Notre métier repose sur l’anticipation et donc la contractualisation », détaille Thierry Dubois, Président du SVFPE. « Si ce modèle est vertueux et permet de sécuriser les producteurs, il est cependant risqué pour les entreprises, comme l’illustre parfaitement la situation que nous connaissons aujourd’hui, alors que des débouchés ont disparu du jour au lendemain. C’est pourquoi nous devons sécuriser cette contractualisation par la revalorisation et que cette revalorisation doit être répartie entre les différents intervenants du secteur. Nous devons, nous le voyons aujourd’hui, être capables de faire face aux imprévus, et, actuellement nous sommes beaucoup trop sous tension, même en période normale. Il faut que cela change et c’est ce qui nous permettra de relocaliser le plus possible nos productions en France. Nous connaissons la qualité de nos productions françaises et elles s’intègrent parfaitement aux attentes conciliant RSE et autonomie. Aujourd’hui, environ 60 % des salades prêtes à l’emploi sont cultivées en France, nous pouvons grimper à 75 % grâce à la revalorisation et à ce nouveau pacte d’engagement collectif ! »

 


Source : agro-media.fr

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