Dans les Yvelines, Christophe Lecoq, agriculteur à Orvilliers, indique que cette saison est particulièrement difficile à cause de la météo.
Ce producteur de blé, d’orge, de betterave, de maïs et de lin sur 211 ha, affirme que le problème se profilait depuis l’automne : « En octobre, lorsque nous avons voulu semer les blés, nous n’avons pas pu travailler comme il le fallait : il était tombé 100 mm d’eau », raconte-t-il. Il a ainsi dû semer dans la boue, après avoir tenté de décaler cette phase d’un mois. Par la suite, c’est l’eau qui est venue à manquer lorsqu’il a voulu décaler les cultures d’hiver au printemps.
En six mois d’hiver, il est tombé 500 mm de pluie contre 650 mm sur une année normale complète. Le printemps a lui été très sec, entrainant un manque entre 30 et 50 % dans toutes les récoltes pour toutes les cultures.
Ces problèmes étant spécifiques à la région, les cours nationaux ne seront pas affectés, ce qui placera Christophe Lecoq en mauvaise posture par rapport à la concurrence. « Il y a des secteurs qui contrairement à nous se portent très bien. Au-dessus de Roissy, c’est bon », indique-t-il. De plus, la sécheresse de surface que connait son exploitation devrait poser problème à l’automne, lorsque les terres ne pourront absorber l’eau, inondant ainsi les champs.
Source : actu.fr