Le marché belge de l'endive a connu un été habituellement calme. Les prix ont baissé comme d'habitude, mais depuis la semaine dernière, le marché a repris. « Le temps a changé, donc la demande et les prix augmentent », explique Charles Cattoir, le nouveau directeur de Primalof. « Nous avons besoin d'étés relativement calmes. Nos travailleurs ont besoin d'une pause et nous devons entretenir nos machines. Nous étions très occupés au printemps ; nous avions donc besoin de repos ».
Yves D’Hauwers et Charles Cattoir. Photo : Pieter De Malsche
« Nous travaillons toujours avec de vieilles tiges d'endive, nous attendons les nouvelles plus tard cette année. Elles n'ont pas encore assez poussé. Les pluies de ces derniers jours sont arrivées comme si elles avaient été appelées. Nous espérons donc que les nouvelles tiges pousseront un peu plus. Elles seront arrachées plus tard, donc une pénurie se développe lentement. Nous avons déjà acheté des tiges supplémentaires au début de l'année ce qui semble maintenant avoir été un bon choix. Nous pouvons continuer jusqu'à ce que les nouvelles tiges soient prêtes ».
Charles a repris Primalof à Yves D'Hauwers en mai. Depuis lors, les rôles ont été bien répartis. « Yves est le maître cultivateur. Il a plus de temps maintenant. Il peut contrôler la culture, inspecter les lots et mieux surveiller le tout. C'est une évolution très positive », déclare Charles. « Je m'occupe d'autres tâches et notamment de l'aspect commercial. Yves me conseille aussi. Nous savons tous quelles sont nos responsabilités, et cela fonctionne très bien. La crise du coronavirus n'a pas du tout perturbé les choses. L'administration de l'acquisition a pris un peu plus de temps. Mais tout s'est arrangé ».
« Si nous réfléchissons à la saison précédente, nous pouvons être très optimistes. Au printemps, le secteur a obtenu de bons prix. Cela a stimulé la confiance. Les entreprises investissent de nouveau dans de nouvelles machines et technologies. Le marché de l'endive est une industrie assez traditionnelle. C'est formidable de voir que le secteur veut se développer. Le développement améliore la qualité, et tout le secteur peut en profiter », conclut Charles.
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Charles Cattoir
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