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La banque alimentaire de Toulouse à la recherche de denrées

Du fait de la crise sanitaire actuelle, le taux de pauvreté a augmenté et les Banques alimentaires ont besoin de dons pour refaire leurs stocks à l’approche de l’hiver.

Aurélie Racine, directrice de la banque alimentaire de Toulouse, précise les denrées dont l’institution a besoin : « Nous avons besoin en priorité de fruits et légumes, de produits frais, de laitages, fromages, viandes mais aussi de boîtes de conserve, de petits gâteaux, compotes, confitures, café… On a à peu près besoin de tout ».

Malgré le confinement, la Banque alimentaire maintient les collectes hivernales en magasins. Pour le reste, « Les industriels de l’agroalimentaire et la grande distribution nous donnent leurs surstocks, leurs erreurs d’étiquetage, leurs fruits et légumes mal calibrés. À la Banque alimentaire, nous n’achetons jamais de denrées alimentaires, nous bénéficions du créneau anti-gaspillage ».

Le manque actuel en denrées alimentaires est dû au fait que les stocks tampons de la Banque alimentaire ont été écoulés en grande partie au printemps, durant le premier confinement. « Au printemps, nous avons bénéficié de nombreux dons car personne ne s’attendait à cette pandémie. Les circuits classiques de production se sont retrouvés avec des stocks à écouler, qui sont devenus des sources d’approvisionnement pour nous. Aujourd’hui, ces professionnels sont mieux organisés et gèrent ces flux tendus pour ne pas gaspiller. En conséquence, nos approvisionnements ont diminué et parallèlement, le nombre de bénéficiaires reste le même. »

Ces aides des personnes de tout âge, avec une croissance de 23 % d’enfants de moins de 14 ans, et 29 % de 15-25 ans. « On compte beaucoup d’apprentis et d’étudiants qui ont basculé dans la grande précarité. C’est un public qu’on connaissait déjà très bien mais là, ils ont explosé les scores. L’augmentation du nombre d’enfants est liée au fait qu’il y ait beaucoup de nouvelles familles, où les parents ont perdu leur emploi ou sont au chômage partiel longue durée, ou intérimaire sans emploi », confie la directrice. Les personnes âgées représentent 10 % des bénéficiaires.

 


Source : ladepeche.fr

Date de publication: