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François Bellivier, Capexo :

« Proposer une qualité plus homogène est la clé de voûte pour augmenter la consommation d’avocats en France »

Nous sommes actuellement à la croisée des origines sur le marché de l’avocat. « Les origines que l’on retrouve en France pendant la période hivernale comme le Mexique, la Colombie et le Chili, sont installées depuis quelques mois déjà et en passe de se terminer. Maintenant, nous commençons à importer des origines méditerranéennes comme le Maroc, l’Israël et l’Espagne. Nous avons donc actuellement six origines sur le marché », explique François Bellivier de la société Capexo.

Une qualité hétérogène
En fonction des origines, la qualité des avocats disponibles sur le marché diffère : « Nous ne devrions pas avoir de souci de qualité sur les origines méditerranéennes. En effet, le Maroc, l’Espagne et Israël bénéficient d’une logistique plus directe avec des temps de transport plus courts. Ce qui fait que naturellement, la marchandise qui arrive sur le marché français est plus fraîche. Mais actuellement, il pleut au Maroc comme en Espagne, la récolte est donc freinée. Sans oublier que nous ne sommes pas à l’abri d’un coup de froid.  Mais pour l’instant, nous avons déjà de bons retours de nos clients sur ces origines ».

A l’inverse, en ce qui concerne l’origine Mexique, les problèmes de qualité peuvent être plus fréquents. « Il faut seulement 3 ou 4 jours de camion pour acheminer les avocats du Mexique aux États-Unis, alors que 3 à 4 semaines par bateau sont nécessaires pour transporter le produit sur le marché européen. Or, le mûrissage est très important et déterminant pour la qualité de l’avocat. Mais il n’est pas toujours réussi, ce qui nous empêche de proposer une qualité constante. Ou alors, pour que cela soit possible, la marchandise devrait faire l’objet d’un tri relativement conséquent ».  

Bien que la production chilienne soit également acheminée par bateau pendant plusieurs semaines, le pays producteur propose une qualité plus régulière : « La marchandise en provenance du Chili est de très bonne qualité. Mais c’est également la plus chère car le marché intérieur est très développé ». Quant à la Colombie, la saison aurait été caractérisée par une belle qualité par rapport aux années précédentes.

La qualité des avocats sur le marché est donc actuellement très hétérogène et fonction des origines. « C’est ce qui pose problème en France. Proposer une qualité d’avocats un peu plus stable représente à mon sens la clé de voûte pour favoriser l’augmentation de la consommation de demain en France ».

Des petits calibres plus valorisés
Depuis le début d’année, les prix ont tendance à se raffermir. Mais la consommation d’avocats est restée régulière pendant les fêtes de fin d’année. « L’avocat se consommant désormais toute l’année, le consommateur n’a plus vocation à en acheter pour Noël. Mais la consommation a plutôt été bonne, notamment grâce aux enseignes qui ont régulièrement fait des promotions. On remarque cependant que depuis deux semaines environ, la demande sur les petits calibres est plus soutenue, principalement sur le marché de l’Europe du Nord. Ce qui n’est pas le cas en France, le calibre 22 par exemple a beaucoup de mal à se vendre étant donné que sa clientèle principale reste le secteur de la restauration ».

Pour plus d'informations : 
François Bellivier
Capexo
Tél. : +33 1 41 73 23 00  
Cell. : +33 6 75 03 76 54 
f.bellivier@capexo.fr     
www.capexo.fr