Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Herman Lion, Lathouwers & Co :

« Il faut que les températures baissent pour que les gens commencent à manger de l’endive »

La persistance de températures douces aux Pays-Bas et en Belgique ne favorise pas la consommation d'endives. « Le temps chaud joue un rôle important dans les ventes d'endives et les températures en Belgique sont toujours supérieures à 17°C », déclare Herman Lion de Lathouwers & Co. « Cela semble extraordinaire pour cette période de l'année, mais les gens continuent de prendre de la laitue et des tomates. Il faudra qu'il fasse nettement plus froid pour favoriser la consommation d’endives. »

La récolte des endives belges bat son plein. « La semaine dernière, la saison a officiellement ouvert et elle semble prometteuse. Il y a eu beaucoup d'attention de la part des médias, mais reste à voir quels seront les rendements. Certains producteurs me disent que les parcelles qu'ils ont arrachées jusqu'à présent sont légèrement plus petites que les années précédentes. La vague de chaleur de cet été les a affectés, mais cela ne doit pas nécessairement se traduire par de mauvais rendements. Au contraire, de belles têtes émergent souvent de racines plus petites. Cela ne sera vraiment visible qu'à partir de novembre/décembre ».

L'avenir nous dira ce qu'il en sera, du côté de l'offre, tandis que du côté de la demande, le marché de l'endive est lui aussi très tendu. « Nous avons commencé deux semaines plus tôt. Maintenant, la question est de savoir si les gens vont continuer à acheter ce produit. Disons que l’endive de plein champs est deux fois plus chère », poursuit Herman.

« La plupart des acheteurs feront rapidement le choix le moins cher, j'en ai peur. Seuls les vrais irréductibles choisiront encore l'endive de plein champs. En réalité, je n'ose vraiment pas dire ce que l'hiver nous réserve », ajoute Herman. « Les prix sont légèrement inférieurs à ceux de l'année dernière, mais est-ce que cela comptera ? »

La hausse vertigineuse des coûts de production affecte l'avenir du secteur. Il reste peu de « jeunes » cultivateurs et la situation ne rend pas non plus attrayante l'entrée dans la profession. « L'année dernière, de nombreux cultivateurs étaient déjà en difficulté et, cette année, le sol des serres en pleine terre doit encore être chauffé. »

« Mais les prix du fioul domestique, que certains cultivateurs utilisent pour se chauffer et du diesel pour les tracteurs destinés à la récolte, par exemple, s'envolent. Je ne peux pas parler pour tout le monde, mais je suis sérieusement préoccupé par le manque de relève dans ce secteur », conclut Herman.

Pour plus d’informations :
Lathouwers en Co
Veilinglaan 39
1861 Wolvertem (Meise) Belgique 
Tél. : +32 (0)52 39 79 00
info@lathouwers.net   
www.lathouwers.net     

Date de publication: