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Le marché européen du poireau se redresse après une année dramatique

« Nous pouvons nous attendre à une campagne de prix décente pour le poireau »

Après une année extrêmement difficile, le marché européen du poireau semble se redresser cette année. Pour Calsa, il s'agit d'un des principaux produits de sa gamme. « Le marché belge est actuellement en bonne forme pour ce qui est du prix au producteur. Cela diffère énormément de la situation de l'année dernière », commence Pol Dendauw, pour l'exportateur belge.

La saison dernière, on a assisté à un excédent sur le marché, alors que la demande était généralement très décevante. « Cela a conduit à un prix fixe irresponsable. Les producteurs ont vendu leur produit à perte. Aujourd'hui les prix de vente sont 2,5 fois plus élevés. » Selon Pol, plusieurs raisons expliquent l'amélioration du marché. « Tout d'abord, en partie à cause de la mauvaise campagne l'année passée, il y a eu moins de plantations. Ensuite, l'été a été sec, ce qui a entraîné une baisse des rendements. Dans le contexte d'une demande actuelle très dynamique à l'exportation, les prix sont bons », poursuit-il. Pol dirige l'entreprise familiale avec Jeroen et Charlotte Buyck.

À cette époque de l'année, Calsa vend la plupart de ses poireaux en Allemagne, en France, en Espagne et en Italie. « L'Allemagne produit une partie de sa consommation, donc ça n'est encore que le début. La demande venant de ces pays est bien meilleure que l'année dernière et la Pologne va bientôt s'y joindre. C'est généralement à la fin du mois de décembre qu'ils arrivent sur le marché, donc je ne pense pas que nous ayons à nous plaindre, en termes de ventes. »

L'offre s'améliore aussi progressivement. La chaleur et la sécheresse ont causé d'importants problèmes de qualité, ce qui fait qu'il y a peu de poireaux de bonne qualité sur le marché. « Jusqu'à il y a deux semaines, nous avions beaucoup de problèmes avec les thrips. Ceux-ci ont prospéré à cause de la sécheresse, endommageant de nombreux poireaux. Mais grâce aux récentes pluies, ce qui sort actuellement des champs est de bien meilleure qualité », explique Pol.

Pol explique que les producteurs qui optent pour la variété Krypton créent en partie le problème des thrips. « Cette variété a généralement des rendements plus élevés par hectare. Mais, elle est aussi beaucoup plus sensible aux thrips que les autres variétés. Leurs prix le reflètent. Si les « meilleures » variétés affichent un rendement inférieur de dix tonnes, au final, ça ne change rien. Les producteurs récoltent autant, voire plus de produit commercialisable. Peut-être devraient-ils se concentrer davantage sur la qualité plutôt que sur la quantité. Mais il est vrai que cela dépend beaucoup des conditions  estivales, et on ne sait jamais à l'avance comment ça va se passer. L'année dernière, nous avons eu un été normal en Belgique, mais cette année, il a été sec. Chaque année est différente. » 

En ce qui concerne le céleri-rave chez Calsa, la situation est à peu près la même. « Je pense que c'est vrai pour de nombreux légumes de plein champ. À cause de la sécheresse, l'offre est beaucoup moins importante, ce qui se traduit par de bons prix. Dans l'ensemble, nous pouvons nous attendre à une campagne de prix décente. Il est toujours plus agréable de travailler avec des producteurs qui peuvent gagner leur vie. Ils sont alors heureux, et nous aussi : après tout, notre activité dépend de la bonne culture et de la disponibilité des produits », conclut Pol.

Pol Dendauw
Calsa
Tél. : +32(0) 51 74 73 74
pol@calsa.be 
www.calsa.be 

Date de publication: