Si la campagne de tomates marocaines a commencé il y a environ un mois et demi avec des volumes très faibles, aujourd’hui, l’offre est bien plus fournie. « Avec la chaleur qu’il y a eu cet été, les plantations ont été décalées, ce qui a engendré de faibles volumes au démarrage de la campagne avec des prix très élevés. Puis, les volumes se sont intensifiés et nous sommes entrés mi-novembre sur un marché assez poussif, qui s’est heurté à une consommation plutôt faible », rapporte Michel Martinez, de la société Saint-Charles Primeurs.
Compte-tenu de ce qui avait été annoncé, l’importateur s’attendait à ce que les volumes d’approvisionnement diminuent en ce début de mois de décembre, ce qui n’aura pas été le cas : « Nous avons été assez mal aiguillé par l’origine, qui nous annonçait que les volumes allaient être divisés par deux dès le début du mois. Or, nous sommes restés avec des volumes importants, une consommation faible et des prix bas. Nous avons enfin pu relever un peu les prix en ce début de semaine, mais hier encore, nous nous demandions si la situation serait durable et si nous ne devrions pas faire à nouveau face à ces volumes toujours importants. Il semblerait aujourd'hui que cette tendance se confirme, les prix ne devraient donc plus redescendre contrairement à ce que nous avons connu les deux premières semaines de décembre ».
En ce qui concerne la qualité, elle est en ce début de campagne, très satisfaisante. « On a une bonne tenue, une belle coloration, quelque chose en somme de relativement optimal ».
Une bonne nouvelle en ce début de saison sur laquelle plane encore beaucoup d’incertitudes. « On s’attendait à une année compliquée avec des prix élevés dû à une offre plus faible en raison du manque de plantation aux Pays-Bas et en Belgique dû à l’augmentation du coût du gaz. Maintenant, est-ce-que ce sera vraiment le cas, on ne sait pas. D’autres paramètres restent inconnus comme l’évolution de la consommation. Dans tous les cas, pour nous intermédiaire, une saison dans les extrêmes avec une offre trop faible ou trop abondante n’augure jamais rien de bon ».
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Michel Martinez
Saint-Charles PrimeursTél. : 04 87 93 70 34
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