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Nathalie Gaillard, CING

« Coté production les signaux sont au vert mais il faut que la consommation reprenne »

Agée de plus de 80 ans la Noix de Grenoble AOP est le premier fruit français à avoir bénéficié d’une Appellation d’origine, dès 1938. Dotée d’une saveur de « pain frais et de noisette », la Noix de Grenoble est « l’expression douce-amère d’un terroir d’exception : la vallée de l’Isère. À la confluence des départements de l’Isère, de la Drôme et de la Savoie, ce grand verger compte 6 662 hectares de noyeraies en AOP. » Réputée pour sa saveur typique et ses bienfaits nutritionnels, la Noix de Grenoble fait partie du patrimoine gastronomique de la région depuis au moins un millier d’années.


Le marché international raffole de ce fruit commercialisé exclusivement sous sa coque (plus de la moitié de la production est exportée, principalement dans l’Union européenne). Et les Français la plébiscitent. Principale actrice du marché hexagonal, la Noix de Grenoble est l’AOP la plus largement consommée par les amateurs de noix et se retrouve dans les paniers de 35 % des consommateurs de ce fruit à coque. Un produit désormais connue par 1 Français sur 2, soit une hausse de notoriété de 10 points depuis 2012. En outre, elle a vu sa cote fortement progresser en l’espace de 10 ans : 84 % des connaisseurs aiment « énormément » ou « beaucoup » cette AOP.

Une belle récolte mais une consommation en baisse
Si la récolte de la Noix de Grenoble est « très belle » cette année, la consommation, elle, reste difficile. « C’est très compliqué sur le marché français, tout est bloqué ! », indique Nathalie Gaillard, coordinatrice du Comité Interprofessionnel de la Noix de Grenoble (CING). La consommation est au plus bas selon les retours de nos opérateurs. Le début de campagne a pourtant été bon, les clients restent fidèles à la Noix de Grenoble et ne s’approvisionnent pas à l’étranger. Mais il y a très peu de consommation en magasins, les volumes ne s’écoulent pas. » Une situation similaire pour les professionnels de la noix du Sud-ouest.

« Un regain de consommation a toutefois été constaté au mois de décembre coïncidant avec la période des fêtes mais en ce mois de janvier, « Nous ne savons pas encore à quoi nous attendre. Si tout se passe bien il se peut que nous rattrapions notre retard. C’est encore trop tôt pour le dire ».


Côté production « La récolte est magnifique. Le produit est très qualitatif gustativement et visuellement et le calibre est limité mais correct. Nous essayons de tirer notre épingle du jeu, car nous avons des atouts à mettre en avant comme notre appellation et la qualité de notre produit. »

La Noix de Grenoble sera pour la première fois représentée par l’Interprofession au salon berlinois Fruit Logistica, Hall 22 Stand B33.

La noix de Grenoble en chiffres :
13 000 tonnes
741 producteurs récoltants
6 660 ha de vergers
3 départements : l’Isère, la Drôme et la Savoie
100 % de noix en coque
3 variétés : la Franquette, la Mayette, la Parisienne
28 millimètres de calibre au minimum
Récolte à maturité (date fixée avec la profession)



Pour plus d’informations :
Nathalie Gaillard
CING
coordination@noixdegrenoble.com 
www.aoc-noixdegrenoble.com