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Nele Van Avermaet (VLAM) et Herman Lion (Lathouwers) à propos de la semaine de l'endive

« Pour inverser la tendance, il faudra sensibiliser les jeunes »

La deuxième édition de la semaine de l'endive a démarré en Belgique. Une campagne VLAM pour sensibiliser à nouveau à ce produit et fierté belge, ce qui s'avère toujours nécessaire. « En effet, à long terme, nous voyons toujours des chiffres de consommation baisser », déclare Nele Van Avermaet de VLAM. Herman Lion, de Lathouwers and Co., estime que les campagnes devraient viser en particulier les jeunes. « Beaucoup de jeunes ne connaissent pas le produit ou ne savent pas l'apprécier. C'est là qu'il faut créer une prise de conscience et leur montrer à quel point l'endive est encore belle et bonne. »

La saison n'a pas été mauvaise jusqu'à présent. En fait, Benny Cuypers, de BelOrta, a déjà décrit la situation sur le marché comme étant une situation de rareté, entraînant des prix intéressants. Herman est d'accord : « La qualité est bonne. Le mois de décembre a été très fort et janvier s'est également bien vendu. Aujourd'hui, cependant, ça semble à nouveau se ralentir. Les dépenses après les fêtes sont plus serrées et le temps plus chaud n'aide pas non plus à la consommation d'endive. Il y a des ventes, mais la demande du commerce de détail laisse à désirer. » Un moment idéal, pourrait-on dire, pour attirer à nouveau l'attention sur cet « or blanc ».

C'est ainsi que le VLAM lance traditionnellement la grande semaine de l'endive, tout début février. « Nous avons lancé cette initiative l'année dernière et désormais, nous mettrons l'endive en lumière chaque année à cette période. Cette année, nous constatons une participation encore plus importante que les autres années. Les représentants des marchés au cadran nous rejoignent autour de la table, tout comme les producteurs et le syndicat agricole. Nous avons également entamé des discussions avec le commerce de détail, les municipalités, le secteur de la restauration et les grossistes. Nous pouvons parler d'une campagne sectorielle, et constater que le produit vit ce qui nous fait espérer de beaux résultats. » La première édition a permis d'augmenter les ventes de légumes de 35 %. « Nous devons nous assurer que ça colle aussi après la semaine de promo. »

Praticité et inspiration
Des résultats qui sont d'ailleurs nécessaires, car le secteur n'a pas eu la vie facile ces dernières années. Les ventes et la consommation n'ont cessé de baisser ces dernières années. Selon Van Avermaet, cela s'explique en grande partie par la concurrence dans les rayons. « Nous constatons que ce sont surtout les personnes âgées qui achètent encore des endives, aussi parce qu'auparavant, il y avait beaucoup moins de choix au rayon légumes. Aujourd'hui, les gens ont tellement d'options différentes que l'endive a en soi moins de chances d'être choisie. En outre, le goût est toujours un « problème », ce qui signifie qu'elle a moins souvent sa place à table notamment auprès des enfants. Enfin, il s'agit bien sûr de l'inspiration. Beaucoup de gens ne connaissent que quelques façons de préparer ce légume, alors qu'il existe tant de possibilités. »

Lion voit notamment une solution dans la façon dont les légumes sont présentés. « Les plats préparés sont tout simplement très populaires en ce moment. Les jeunes achètent facilement et rapidement. L'un des moyens est de proposer également l'endive de cette façon. Des produits comme le chicon précuit, qu'on sait bien faire, fonctionnent très bien. On peut l'utiliser rapidement il suffit juste d'avoir une idée de la façon dont on peut l'incorporer dans un plat. » Le négociant estime que le commerce de détail a également un rôle à jouer. « Les prix au supermarché sont tout simplement trop élevés. Nous, ainsi que les producteurs, ne touchons rien de tout cela. Et il semble que cela freine les gens à acheter de l'endive. »

Rendre le produit attrayant
Il décrit une différence importante entre l'endive en hydroponie et celle de plein sol. « L'autre jour, j'ai vu une promotion pour l'endive hydro : 1,50 € le paquet. Si, en plus, l'endive de pleine terre est à 4,99 €, le choix est vite fait. Le prix l'emporte toujours. Comment le rendre intéressant pour les producteurs d'endive de pleine terre, dont la culture est très exigeante en main-d'œuvre ? »

Van Avermaet est d'accord. « Le nombre de producteurs diminue, car il faut y voir un avenir. Néanmoins, je suis convaincu que l'endive belge existera toujours. Les gens l'apprécient toujours et cela devrait être soutenu et promu toute l'année. C'est difficile, mais je suis convaincu qu'avec cette semaine, nous pouvons encourager les consommateurs à cuisiner quelque chose de différent. Que les gens apprennent à connaître le chicon et soient plus susceptibles de continuer à l'acheter ensuite. C'est pourquoi je lance un appel à la plus grande participation possible l'année prochaine, afin que notre patrimoine culinaire conserve un bel avenir. Jusqu'ici, la semaine a été merveilleuse et j'espère que cela se reflétera dans les résultats. »

Pour plus d'informations :
Nele Van Avermaet
VLAM
Tél. : +32 2 486 64 94
nele.vanavermaet@vlam.be 
www.vlam.be 

Lathouwers en Co
Tél. : +32 52 39 79 00
info@lathouwers.net 
www.lathouwers.net 

Date de publication: