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« Difficile de trouver le bon équilibre entre l'offre et la demande »

Endives : un rendement moindre attendu en Belgique

Cette année, le rendement de l'endive belge est inférieur de 20 % à la normale. Cela pourrait s'avérer bénéfique, même si les prix de revient ont considérablement augmenté. « Il est plus délicat que jamais de trouver un bon équilibre entre l'offre et la demande », commence Charles Cattoir de Primalof.

Primalof cultive, conditionne et commercialise l'endive. Cette entreprise belge dispose d'une surface de production de 180 hectares et fournit quotidiennement des produits frais aux secteurs de la vente au détail, de la vente en gros et de l'industrie. Contrairement à l'endive néerlandaise, la majeure partie de l'endive belge est vendue localement. Des rendements plus faibles sont attendus en Flandre. « Il y a environ 20 % de matière première en moins en raison de la sécheresse et des températures élevées de l'été dernier. On a également semé moins. On s'attend à la même chose aux Pays-Bas et en France, où la production devrait également être moindre. »

Davantage d'endives pour l'industrie de transformation
Primalof vend plus de la moitié de sa production aux détaillants. Le producteur approvisionne également les grossistes et l'industrie, avec une augmentation des ventes aux transformateurs et aux producteurs de repas. « C'est un marché en pleine croissance pour nous. La demande de l'industrie est plus stable que celle des détaillants. C'est également vrai pour les marges tout au long de la chaîne », déclare Charles.

Il est inquiet pour les mois à venir. « Il y aura moins d'endive disponible partout. Cela pourrait profiter au marché, mais cela suffira-t-il à compenser les prix élevés ? Je crains que non. Tout est devenu tellement plus cher - la réfrigération, les matériaux d'emballage, sans parler de l'augmentation des salaires en Belgique. Pourtant, si nous voulons continuer à bien vendre notre produit, il ne faut pas qu'il devienne trop cher en magasin. Les supermarchés ont aussi un rôle à jouer à cet égard. »

Les coûts de production continuent de grimper
Cette incertitude n'est pas nouvelle. L'endive est confrontée à des défis majeurs depuis un certain temps. Comme aux Pays-Bas, de nombreux cultivateurs belges ont arrêté ces dernières années, et la consommation de ce légume à feuilles blanches est en baisse. « Certains producteurs arrêtent chaque année, surtout ceux qui font de la culture en plein champ. Compte tenu des prix de l'énergie et du manque de relève, et en ajoutant le déséquilibre évoqué plus haut, cette tendance va se poursuivre. Les coûts de production sont souvent disproportionnés par rapport aux prix de reversement. Pour les exploitations restantes, il est plus important que jamais de trouver un bon équilibre. Il est presque inévitable d'augmenter la production pour éviter d'être en dessous des coûts, mais cela en vaut-il la peine ? s'interroge Charles.

Début janvier, le secteur était dans sa phase de transition très active entre l'ancienne et la nouvelle matière première, au lendemain des fêtes de fin d'année. Les derniers mois de 2022 se sont terminés sur une note positive. De septembre jusqu'aux fêtes de fin d'année, l'endive se vendait à bon prix, avec les aléas habituels. « Les producteurs avaient cruellement besoin de ces prix et ne se sentent pas obligés de planter de nouveaux épis. Le marché a avant tout besoin de calme et de stabilité. Pour l'instant, il reste à voir combien de terres seront disponibles la saison prochaine. La culture se calmera en mars, lorsque le commerce et les semis reprendront. »

Semaine de l'endive
La Week van het Witloof s'est déroulée du 1er au 7 février, l'Office flamand de commercialisation des produits agricoles (VLAM) a accordé une attention particulière à ce légume. Tout au long de la semaine, la promotion de l'endive a été assurée à la télévision, à la radio et sur les réseaux sociaux. Sans oublier des collaborations avec des supermarchés, des épiceries et des influenceurs. « C'est une excellente initiative qui bénéficie d'un large soutien. Les producteurs l'ont sincèrement apprécié. »

« Mais, cette semaine sera-t-elle bénéfique cette année, maintenant qu'il y a nettement moins de produits disponibles ? Il serait préférable pour la propagation d'attirer l'attention sur elle pendant un mois. Nous verrons bien. Toute l'attention est bonne, surtout compte tenu de la baisse de la consommation et de l'inflation actuelle. Les consommateurs font très attention à leurs dépenses. L'endive est un produit local et durable dont la Belgique peut être fière. On ne peut pas le dire assez souvent. »

Continuer à innover
Primalof emploie environ 50 personnes pour contrôler l'ensemble du processus, de la culture à l'approvisionnement direct des détaillants. Pourtant, ils vont investir massivement dans l'automatisation dans les années à venir. Un projet de plantation de lances robotisées est en cours. Elle travaille également sur des projets d'automatisation de la récolte et du conditionnement. « Primalof conditionne ses endives immédiatement après la récolte dans des flow packs et des plateaux. Certaines sont même sans emballage. Nous disposons d'une machine flow pack qui nous permet d'emballer plus rapidement et plus efficacement, en économisant sur la main d'œuvre. En outre, le produit est mieux protégé, ce qui améliore sa qualité et sa durée de conservation. Ce qui, à son tour, permet d'éviter le gaspillage alimentaire. »

Il affirme que l'entreprise est constamment à la recherche d'innovations et d'améliorations. L'entreprise évolue également sur le plan de la durabilité. Primalof produit une partie de l'énergie qu'elle utilise grâce à des panneaux solaires. De plus, elle récupère l'eau de pluie pour la culture de l'endive et le produit est refroidi de manière durable. Primalof a réussi à raccourcir encore plus la chaîne. Toutes les matières premières proviennent désormais d'un rayon ne dépassant pas 45 kilomètres.

« Améliorer les processus de production pour être plus efficace, rechercher continuellement des innovations au sein du secteur, cela ne s'arrête jamais. Tout pour préserver notre belle endive de qualité supérieure », conclut Charles.

Pour plus d'informations : 
Charles Cattoir
Primalof
Leeg Bracht 23
9860 Balegem, Belgique
Tél. :+32 (0)483 48 47 17
[email protected]          
www.primalof.be