Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Frédéric Champion, Solpom :

« Ce matin, nous avons eu une flambée des prix de la pomme de terre à chair ferme »

C’est une période un peu particulière pour les fruits et légumes. En cause ? Un certain nombre de références se retrouvent actuellement sur le marché à des « prix records ». C’est le cas de l’oignon, qui se vend deux fois plus cher que l’année dernière à la même période : « Nous savions depuis le début de la campagne avec les grosses chaleurs, les fortes températures et le manque de précipitation que nous aurions très peu de gros calibres pour cette saison. Et effectivement, à l’échelle de la France, nous avons une majorité de petits calibres et la pénurie de gros oignons se fait également ressentir dans l’Europe de l’Ouest. Ce qui fait que l’oignon se vend actuellement à des prix très élevés », rapporte Frédéric Champion de la société rungissoise Solpom.

Un arrêt de la saison des oignons de conservation prématuré dans les semaines à venir
Un marché de l’oignon très tendu à tel point que les petits calibres, habituellement déclassés, se vendent au même prix que les gros. « Ce manque de produit risque de nous mener à un arrêt prématuré de la campagne pour la fin du printemps. Une situation préoccupante lorsque l’on sait que l’oignon nouveau fera son entrée sur le marché à la fin du printemps. On a déjà recourt à de l’oignon d’import, ce qui participe à la hausse des prix ».

Malgré cette hausse drastique des prix, la consommation continue d’être fluide : « Il y a toujours de la demande. D’une façon générale, dès que le produit se raréfie, il est demandé. On aurait pu penser que les clients réduiraient leurs achats compte tenus des tarifs pratiqués, mais ce n’est pas le cas ».

Un marché de la pomme de terre qui tend à augmenter
En ce qui concerne la pomme de terre, autre produit de consommation de base, bien que la situation ne soit pas aussi marquée que pour l’oignon, le marché commence à ressentir les effets du manque de gros calibres : « On nous l’avait annoncé, avec la sécheresse, il était prévisible que nous ayons un manque de grosses pommes de terre. On commence à sentir un net ralentissement de l’approvisionnement et de la disponibilité des lots, à tel point que mon principal fournisseur a du mal à en trouver ».

Une qualité visuelle de pommes de terre impactée
Un scénario qui devrait être accentué par une qualité visuelle de pommes de terre impactée : « Les beaux lots ne sont plus en quantité suffisante, les prix commencent à s’affoler. En ce qui concerne les chair fermes, nous avons eu une flambée des prix ce matin due à une raréfaction d’un produit visuellement attractif. Car la sécheresse a induit un phénomène de galle qui, s’il ne nuit en rien aux qualités organoleptiques de la pomme de terre, impacte la qualité visuelle du produit nous obligeant à le déclasser. En même temps, nous avons reçu les premières pommes de terre nouvelle récolte en provenance d’Israël. Pour l’instant, elles sont magnifiques en termes d’apparence ».  

Pour plus d’informations :
Frédéric Champion
Solpom