Les pénuries et les prix élevés ont dominé l'actualité du secteur fruits et légumes la semaine passée : « Ça demande un peu plus d'efforts pour organiser le commerce. Mais en tant qu'acheteur, c'est la meilleure période, il faut y aller à fond ! », s'amuse Ad Pollux, responsable du grossiste Eurofresh à Venlo depuis cette année. « Bien sûr, par la force des choses, les stocks sont parfois un peu plus courts, mais c'est aussi ce qui fait la demande. Si le chou-fleur passe à 20 euros, on ne vend pas des palettes à la fois, mais des colis. »
« L'avantage de cette activité est que nous pouvons nous appuyer sur un réseau de fournisseurs loyaux et de qualité qui respectent leurs engagements, même dans les périodes difficiles », poursuit Pollux. « En même temps, évidemment, il est bizarre que, hors saison, les gens paient des prix astronomiques pour des poivrons et des choux pointus, alors que les prix des produits d'hiver néerlandais et des fruits durs sont dans le gouffre. Mais c'est ainsi que fonctionne notre secteur d'activité. »
L'équipe d'achat d'Eurofresh : dgàd Harm Basten, John Lemmen, Math Gommans et Marcel Goumans
« En tant qu'Eurofresh, nous sommes très forts en légumes de serre et de plein champ et nous les complétons avec le reste de la gamme. Grâce à mon réseau, nous avons fait des progrès significatifs ces derniers mois en fruits à pépins et il y a encore d'autres produits que nous allons aborder », explique Pollux. « De cette manière, nous disposons d'un assortiment complet et ce que nous n'avons pas en stock est facilement réapprovisionné. Nous avons également repris la saison des asperges. L'offre est encore limitée, mais lorsque le temps s'améliorera, « l'or du Limbourg » sera automatiquement de plus en plus disponible. La semaine prochaine, nous donnerons également le coup d'envoi de la saison des fraises néerlandaises.
Paiements en espèces
La nouvelle de la Nederlandsche Bank (DNB) selon laquelle un trop grand nombre de magasins refusent les paiements en espèces a échappé à Pollux. « Nous recevons des lettres de Rabobank nous enjoignant de ne plus laisser nos clients payer en liquide. Les gens veulent à tout prix sortir les clients du circuit de l'argent liquide, mais ce n'est pas si facile avec les vendeurs du marché qui demandent également de l'argent liquide. Nous sommes un grossiste avec qui il est possible de passer à la caisse pour quelques dizaines d'euro. Nous en sommes fiers. Tous ces petits clients font aussi un gros chiffre d'affaires. »
« De plus, nous sommes ici à la frontière allemande et de l'autre côté de la frontière, les gens ont encore des années de retard en ce qui concerne les paiements par code carte. Bien sûr, je comprends que les gens veuillent avoir une vue d'ensemble des flux de trésorerie, mais à mon avis, il y a des pratiques malhonnêtes qu'il vaut mieux combattre en premier lieu que les paiements en espèces chez un grossiste en légumes honnête », conclut Pollux.
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Ad Pollux
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