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Harry van der Hout, de Trofi Pack :

« L'année prochaine, nous agrandirons de 18 000 m² notre station de mûrissement et de conditionnement »

À partir du printemps 2020, Trofi Pack travaillera sur son nouveau site d'emballage à Den Hoorn. Entre-temps, l'entreprise se trouve déjà dans la troisième phase de son expansion. « Parfois, nous avons du mal à y croire ! Heureusement, la croissance que nous connaissons est très progressive, elle est donc facile à gérer et la construction n'a pas affecté le processus en cours », explique Harry van der Hout.

Le nouveau centre de distribution de Trofi Pack couvre désormais une superficie totale de 23 000 m². Mais ce n'est pas tout. Le coactionnaire et voisin Van der Helm connaît également une forte croissance et déménagera à Alpen aan den Rijn en 2024. Trofi Pack disposera ainsi dès l'année prochaine de 18 000 m² supplémentaires, répartis entre quelque 10 000 m² d'entrepôts frigorifiques et de cellules de maturation et d'une station d'emballage de 8 000 m². « Nous n'aurions pas pu imaginer cela il y a six ans lorsque nous avons fait les plans », s'amuse van der Hout.

Une grande partie de la croissance, explique le directeur, est due aux choix effectués. « Nous sommes très sélectifs dans les produits que nous mûrissons et conditionnons ici. Les clients l'apprécient, car les chaînes de magasins spécialisés de toute l'Europe savent qu'elles peuvent notamment venir chercher ici des avocats et des mangues parfaitement mûrs. »

« Malgré toutes les nouvelles technologies de mûrissement et de tri, le savoir-faire des mûrisseurs reste un aspect important pour nous. Nous avons ici trois experts qui passent des journées entières à trancher des avocats. S'il y a le moindre doute, le lot est transformé en guacamole. Nous fournissons aujourd'hui à un supermarché allemand des avocats de qualité supérieure emballés dans une barquette. Par rapport aux Pays-Bas, où il est très courant de trouver deux avocats dans un simple flowpack, nous constatons beaucoup moins de gaspillage, car les consommateurs ne peuvent plus tripatouiller les avocats. »

La croissance de la catégorie des produits exotiques est loin d'être terminée, selon van der Hout. « Le segment des produits prêts à consommer, en particulier, a encore un énorme potentiel de croissance. Bien sûr, le marché de l'avocat s'est considérablement développé au cours de la dernière décennie, mais la consommation dans des pays comme les Pays-Bas et l'Allemagne est encore loin derrière la Scandinavie, pour citer un exemple. » En outre, les patates douces constituent une branche importante et nous emballons beaucoup de raisins pendant la saison d'outre-mer. Van der Hout n'envisage pas d'expansion vers une ligne de myrtilles. « Ce sont des produits qui ont un pic typique pendant la saison d'importation. Nous voulons plutôt nous assurer que nous avons une bonne répartition des volumes tout au long de l'année. »

Van der Hout préfère également limiter le nombre de clients. « Je pense qu'il vaut mieux avoir quelques gros clients que 50 petits. Les gens me regardent parfois bizarrement quand je dis ça, mais j'y crois vraiment. Pour moi, sur vos 50 clients, il y en a toujours 48 qui se sentent lésés. Mais ça signifie également que vous servez le client de A à Z, du fret maritime au transport, en passant par le dédouanement, l'emballage et la préparation des commandes. Ici, nous pouvons offrir toutes ces modalités. »

Le site comprend désormais 25 cellules de maturation, 24 chambres froides et 23 lignes d'emballage. ULMA a fourni les machines topseal et flowpack. Viscon a développé une ligne pour le raisin. La station d'emballage compte également quatre machines à filet de Newtec, une ligne à filet automatique de MAF Roda et une ligne de JASA pour les manchettes en carton. Pour le triage, il y a deux lignes d'Aweta et MAF Roda développe actuellement une machine de tri pour l'avocat nouvelle génération qui sélectionne le produit en fonction de sa dureté et de sa qualité interne.

« Nous avons 75 employés permanents et 75 travailleurs temporaires supplémentaires. À terme, grâce à l'automatisation, nous espérons réduire le nombre de travailleurs temporaires à 25 », explique van der Hout. « L'automatisation, c'est généralement plus facile à dire qu'à faire. L'investissement est récupérable sur plusieurs années, mais il doit pouvoir s'intégrer dans le processus avec succès. Dans notre métier, il y aura toujours du travail manuel, mais des tâches telles que l'empilage de palettes et de colis, ou le banderolage sont de plus en plus souvent effectuées automatiquement. Nous utilisons également des bras robotisés pour amener le produit sur la ligne. »

L'année dernière, la montée en flèche des prix de l'énergie a constitué un défi. « Aujourd'hui, ils sont mieux maîtrisés. Les 8 000 panneaux solaires installés sur le site font du bon travail », explique van der Hout. Il confie toutefois qu'il est difficile d'attirer et de conserver un personnel de qualité. « C'est pourquoi nous choyons notre personnel. Par exemple, ils peuvent s'entraîner sur place dans une salle de sport professionnelle. Si l'entreprise se porte bien, le personnel doit pouvoir le remarquer aussi. »

Pour plus d'informations :
Trofi Pack
Harry van der Hout
Tél. : +31 174266100
[email protected]
www.trofipack.nl