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Maarten Verhaegen, de BelOrta :

« Des volumes de tomates inattendus sur le marché font chuter les prix »

La situation est assez difficile pour les légumes de serre belges en ce moment. « Les productions sont toutes à la hauteur, mais dans de nombreux pays européens, les vacances ont commencé, de sorte que la demande est encore un peu en retard ces semaines-ci », déclare Maarten Verhaegen Division Manager Vegetables de BelOrta.

L'offre en tomates, en particulier, est abondante cette semaine, selon le chef de division des ventes de légumes-fruits de la coopérative. « La semaine dernière, les ventes étaient encore relativement consistantes, mais cette semaine, la production est étonnamment élevée. La plupart des producteurs s'attendaient certainement à ce qu'il y ait moins de production, et le sentiment était partagé par le commerce. Nous l'avons également constaté au niveau des prix, qui sont revenus à la normale la semaine dernière. Mais une offre importante est arrivée de manière inattendue, ce qui a malheureusement entraîné une nouvelle chute des prix. »

D'ici la fin de la semaine prochaine, Verhaegen s'attend à une nouvelle amélioration. « Pour les légumes-fruits comme les poivrons et les tomates, la concurrence vient surtout de Pologne et des pays voisins. Nous entendons de toute façon parler de prix bas là-bas, ce qui ne facilite pas les choses. En outre, d'importantes destinations d'exportation comme l'Allemagne et surtout la France sont également présentes sur le marché avec une production propre conséquente. Nous nous attendons toutefois à ce que la situation change d'ici la fin de la semaine prochaine en raison des températures qui règnent dans ces pays. Il faut l'espérer, car cette semaine risque d'être très pénible. »

50 % de retour à la tomate
La production de concombres a connu un ralentissement récemment, mais qui semble désormais être passé. « Les producteurs qui ne cultivent pas de concombres à l'origine ont naturellement commencé à planter des concombres au début de cette année par opportunisme, parce que les prix étaient tout simplement bons l'année dernière. Et puis, bien sûr, il y a eu les problèmes liés au ToBRFV. On a alors assisté à une longue période pendant laquelle les prix des tomates étaient plus que corrects, mais les prix des concombres étaient dramatiquement bas. Il s'en est suivi qu'un certain nombre d'entreprises sont revenues à la culture de tomates ou d'autres légumes-fruits. Il s'agissait également de tirer parti du fait que, dans quelques semaines, certaines exploitations interrompront leur cycle et nettoieront leur serre, à l'approche de la nouvelle culture éclairée. Parmi les producteurs qui ont opté pour les concombres l'année dernière, nous nous attendons à ce que 50 % reviennent à la culture de tomates ou d'autres légumes-fruits. »

Ne pas juste se contenter de changer de culture
Toutefois, une tendance similaire à celle qui s'est manifestée l'année dernière pour les concombres menace à présent les producteurs de tomates de spécialité. « Les cultures spécialisées ont connu une saison porteuse cette année. Beaucoup de producteurs envisagent de recommencer à planter des tomates 'spéciales', mais il serait bon de mettre tout ça en perspective. Il ne faut pas oublier qu'il y a plus de 10 % de spécialités en moins cette saison par rapport à l'année dernière. Cela explique évidemment aussi la hausse des prix. Si nous avions été au niveau de l'année dernière, les prix auraient été inférieurs. »

« Nous nous attendons à une croissance. Notamment parce qu'un certain nombre de sélectionneurs affirment avoir mis au point des variétés hautement résistantes. De même, les variétés du segment des spécialités sont de plus en plus nombreuses. Ça intéresse du onde, de toute façon », explique Verhaegen, qui souhaite tempérer les attentes. « Il en va de même pour le poivron. Là, nous avons pu réaliser des prix corrects au cadran. Toutefois, les prix qu'on entend depuis Belgique ne sont pas les prix producteurs. En outre, les spécialités de tomates et les poivrons pointus restent des produits de niche. Une augmentation de 5 % peut donc déjà avoir un impact très important sur les ventes. Il faut garder cela à l'esprit. »

Reprise de la culture éclairée
En ce qui concerne l'automne, Verhaegen s'attend à ce que la culture éclairée soit réadoptée de façon conséquente. « Nous prévoyons qu'environ 70 % des producteurs belges opteront pour un cycle d'hiver sous éclairage. Mais certains commenceront plus tard, de sorte qu'ils ne seront pas sur le marché dans les premières semaines de 2024. Néanmoins, nous pensons qu'il y aura suffisamment de produits cet hiver au Benelux pour approvisionner tout le monde. »

Pour plus d'informations :
Maarten Verhaegen
BelOrta
Tél. : +32 15 55 11 11
[email protected]
www.belorta.be

Date de publication: