« Comment rendre le potiron attrayant pour les consommateurs au-delà des mois d'automne traditionnels ? » Ce thème était au cœur de la Journée courges, organisée par Coöperatie Hoogstraten en collaboration avec Vitalis. Sur la ferme des producteurs Jeroen et Ilse De Ridder - Heyrman, les intéressés venus du commerce de détail et d'autres secteurs se sont réunies pour examiner la question.
Présentation par Anne Marie Schoevaars de Vitalis
« Le potiron est désormais un produit courant dans le panier d'achat des Flamands », a déclaré Sharon van Alphen de Coöperatie Hoogstraten. « Entre 2017 et 2019, le volume vendu en Flandre a chuté, mais la crise du corona a déclenché un retournement de situation. Les gens ont commencé à cuisiner un peu plus à la maison et à manger beaucoup plus sainement. Cependant, nous avons constaté que par la suite, bien que les dépenses aient augmenté, principalement en raison de l'augmentation des prix, les volumes ont de nouveau légèrement diminué », explique van Alphen.
Nele Van Avermaet de VLAM, Tom Van Hasselt, Gino Goemaere de Carrefour, Jan Engelen et Maarten Meys de la coopérative Hoogstraten
« D'autre part, le nombre de consommateurs qui achètent du potiron a augmenté. Cela signifie que davantage de personnes sont intéressées par le produit, mais que les volumes achetés sont moindres. Cela peut s'expliquer par le fait que les boîtes repas et les légumes coupés sont également pris en compte, mais nous pouvons en conclure que davantage de consommateurs sont attirés par le produit. C'est à nous de voir si nous pouvons amener les consommateurs à choisir le potiron en dehors des mois traditionnels, mais bien sûr, en plus de cela, nous devons voir comment les producteurs envisagent cette possibilité. »
La première récolteuse d'Europe
C'est pourquoi, à l'occasion de cette journée, la coopérative souhaite examiner les possibilités de production de la courge et faire visiter l'exploitation de De Ridder - Heyrman. Le producteur de courges de Sint-Gillis-Waas, en Flandre, cultive ses potirons sur quelque 64 hectares et possède également une petite section de kiwis. Il possède en outre la première machine à récolter d'Europe, que les personnes intéressées ont pu découvrir. « La récolte mécanique devient cruciale », explique Jeroen lors d'une visite du champ. « En raison de la pénurie de personnel, mais aussi de la rapidité de la récolte, qui nous permet de mieux compenser l'augmentation des coûts. En outre, il est important de maintenir la stabilité des ventes. »
Le producteur Jeroen De Ridder explique les tenants et les aboutissants de la culture
Pour que ça fonctionne, il faut évidemment des consommateurs, mais il faut aussi que ce soit possible pour le producteur. « La saison belge s'étend de la mi-octobre à la fin janvier », ajoute Carmen Ampt de Vitalis. « Les courges sont ensuite stockées sans atmosphère spécifiquement adaptée, uniquement par réfrigération. Nous aimerions nous aussi voir si nous pouvons les rendre disponibles toute l'année. Serait-il possible d'augmenter la durée de stockage ? Nous examinons ici différents aspects, tels que la génétique, la recherche et la technologie, mais aussi le moment de la récolte. Chez Vitalis, nous voulons aider la filière. Nous sommes très actifs dans ce domaine, mais il reste encore du travail. »
Natalie Snijers de la coopérative Hoogstraten, Tom et Erik De Winter de Rotom
« En outre, les consommateurs doivent encore être convaincus. Le potiron reste un produit de choix pour les mois d'automne », poursuit van Alphen. « Pouvons-nous inciter les consommateurs à le manger à d'autres moments ? De nombreux légumes sont consommés tout au long de l'année, mais le potiron ne reste populaire que lorsqu'il pleut et qu'il fait plus froid. L'information auprès des consommateurs joue un rôle important à cet égard. De nombreuses personnes ne savent pas quand les courges flamandes sont disponibles, ni même si elles viennent de Flandre. C'est donc à nous de montrer qu'un délicieux produit local peut également être consommé en mars et en avril, par exemple. »
En outre, Coöperatie Hoogstraten constate que même les utilisations connues du potiron sont encore souvent limitées chez les consommateurs. « Les statistiques montrent que le potiron est encore principalement transformé en soupe. Pourtant, les possibilités sont bien plus nombreuses et les types de courges bien plus variées. Nous pouvons donner l'exemple en indiquant quelle variété convient à quel type de plat. C'est là que nous, mais aussi le commerce de détail, pouvons jouer un rôle important. »
Pour donner du poids à ces paroles, la journée s'est donc terminée par un déjeuner basé sur les différentes possibilités culinaires du produit. Un légume qui a encore beaucoup de potentiel pour la Flandre, a démontré Coöperatie Hoogstraten !
Tom Bolsens de Bakker, Jeroen et Ilse De Ridder - Heyrman
Jeroen De Ridder et Sharon Van Alphen de la coopérative Hoogstraten
L'équipe de Vitalis est venue expliquer ses recherches sur les courges
Pour plus d'informations :
Coöperatie Hoogstraten
Tél. : +32 33 40 02 11
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www.hoogstraten.eu