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Sophie Thill, Les Paysans de Rougeline :

« S’engager pour la souveraineté alimentaire française : pour une alimentation saine, responsable, locale pour tous ! »

Alors que le monde agricole reste en émoi après des mois de mobilisation sans précédent, la question de la souveraineté alimentaire française est plus que jamais centrale. Un sujet qui fait débat alors que la tendance du consommer local, malgré un contexte économique morose, continue de s'affirmer et que le potentiel agricole hexagonal serait largement sous-exploité. Encore aujourd'hui, près de la moitié des fruits et légumes consommés par les Français sont importés.

Rendre la production française accessible
Soucieux de répondre à ce grand défi agricole, l'Union de coopératives Les Paysans de Rougeline, implantée dans le Sud de la France, s'est engagée depuis sa création il y a plus de 30 ans, dans la démarche de produire 100 % français et de commercialiser l'immense majorité de ses fruits et légumes en France. Chaque année, ce sont 90 000 tonnes de fruits et légumes que Les Paysans de Rougeline produisent, dont 80 000 tonnes de tomates. « La souveraineté alimentaire française est un sujet qui nous engage. Depuis toujours, nous travaillons pour rendre la production française accessible aux Français pour que tous puissent bénéficier de produits issus de pratiques agricoles vertueuses et d'une démarche écoresponsable. Ainsi, la segmentation de notre gamme nous permet de proposer aussi bien des produits à forte valeur ajoutée comme les tomates Label Rouge, que des produits de cœur de gamme. Nous vendons en moyenne, toutes espèces confondues, notre kilo de fruit ou de légume moins de 2,50 euros le kilogramme, ce qui reste un prix accessible pour permettre de manger sainement », rapporte Sophie Thill, responsable marketing et communication au sein des Paysans de Rougeline.

S'adapter continuellement pour répondre à une demande en perpétuelle évolution
L'objectif est clair pour l'Union de coopératives des Paysans de Rougeline : faire en sorte que « les paysans puissent vivre sereinement de leur métier et puissent se développer » et que les « consommateurs puissent manger équilibré », tout en répondant aux défis environnementaux actuels : « Nous avons toujours eu à cœur d'être accessibles tout en garantissant une rentabilité au producteur. Pour ce faire, les paysans n'ont jamais cessé de s'adapter en se regroupant par exemple en coopérative pour mutualiser les coûts et gagner en efficacité sur toute la chaîne. Nous prenons également à bras le corps des sujets de fond comme l'écoresponsabilité. Ainsi, cela fait une dizaine d'années que nous nous sommes engagés pour nous affranchir du plastique dans nos emballages. De la même façon qu'afin de garantir au consommateur un produit exempt de tout résidu de pesticides, nous avons créé le label Zéro Résidu de Pesticides ».



Donner le choix de l' « Origine France » pour toutes les tomates cerises en période de production française
Face à une concurrence étrangère agressive et malgré des coûts de production français plus élevés, les Paysans de Rougeline ont été à l'initiative d'une démarche collective qui a réussi à se faire une place dans les rayons aux côtés de produits très compétitifs, tout en offrant les garanties d'une qualité française : « Aujourd'hui en France, on retrouve beaucoup d'offres importées et très compétitives sur des tomates cerises. Nous travaillons donc depuis quelques années à développer l'origine France sur le format barquette, au prix de 0,99 euros permettant ainsi d'avoir une offre française à un prix tout à fait accessible. Pour ce faire, nos producteurs ont optimisé au maximum leur production afin de pouvoir proposer cette offre et avoir une place dans les rayons premier prix face à l'origine marocaine notamment. Un travail mené conjointement avec nos clients pour gagner davantage de place dans les rayons surtout en pleine saison. Chaque maillon de la chaine doit faire des efforts pour permettre un juste prix pour les producteurs et une bonne accessibilité pour les consommateurs qui veulent du local ! ».

Encourager les jeunes agriculteurs
Une production française d'autant plus importante à développer pour maintenir, en vue de cette souveraineté alimentaire, le paysage agricole français : « Aujourd'hui, il y a de moins en moins d'agriculteurs. Les jeunes producteurs ont besoin de sécurité avant de s'engager. Il faut leur donner envie de le faire en leur donnant des garanties. Cela peut par exemple passer par de la contractualisation avec les distributeurs ».

Produire sous serre : un allié de taille
Autant de défis qu'il est possible de relever grâce à la culture sous serre : « La serre est un allié indispensable qui nous permet d'avoir une bonne capacité de production, sur une emprise foncière réduire et dans un environnement mieux maitrisé pour permettre une production sécurisée et engagée sur le plan environnemental. Par exemple la mise en place de la lutte biologique permet de garantir et de proposer des fruits et légumes zéro résidu de pesticides, ce qui permet de rassurer le consommateur et in fine d'augmenter la consommation de fruits et légumes ».

Travailler ensemble dans un but commun et redonner toute sa valeur à l'alimentation
« Il y a de la place pour toutes les structures françaises désireuses d'alimenter le marché français avec des fruits et légumes produits sur le territoire. Nous travaillons tous dans un but commun : augmenter l'offre française pour alimenter le marché intérieur pour se rapprocher toujours plus de la souveraineté alimentaire française.
Pour permettre cela, nous avons besoin de redonner collectivement toute sa valeur à l'alimentation : bien manger, c'est prendre soin de sa santé, mais aussi de la planète et cela nécessite de soutenir à sa juste valeur tout le travail des paysans qui nous nourrissent au quotidien et donc d'être prêts à payer le juste prix ».

Pour plus d'informations :
Sophie Thill
Les Paysans de Rougeline
Chemin de Cazeaux
47213 Marmande cedex
[email protected]