Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

France : Le soutien financier à l'agriculture biologique est à la traîne

Le soutien financier à l'agriculture biologique française a pris plus de deux ans de retard. C'est la raison pour laquelle les agriculteurs biologiques ont porté plainte auprès du défenseur français des droits humains EURACTIV, en espérant que leur gouvernement renouvellera les avances en espèces.

Les retards dans le paiement de ceux qui se sont engagés en faveur de l'agriculture biologique semblent perdurer. Selon la Fédération nationale de l'agriculture biologique (FNAB), 3 % de l'aide financière pour 2015 n'a pas encore été traitée et seulement un tiers de celle pour 2016 l'a été. La faute en incombe à un logiciel informatique spécialisé qui ne s'occupe que du soutien financier de l'agriculture biologique.

Etant donné que l'examen des dossiers pour 2017 ne débutera qu'à l'issue de la campagne 2016, la FNAB ne voit pas comment le gouvernement français pourrait ramener la situation à la normale d'ici fin 2018.

Après avoir signalé ce problème à plusieurs reprises, la fédération a déposé des plaintes auprès du défenseur français des droits de l'homme EURACTIV le 25 octobre, dans un geste sans précédent.

« En tant qu'entrepreneurs, les agriculteurs biologiques ont construit leurs modèles économiques sur la base des montants de soutien annoncés en 2014. Depuis lors, non seulement ces montants ont été réduits et l'aide à l'entretien a été supprimée, mais l'aide restante n'a pas été payée «, a averti Guillaume Riou, président de la FNAB. « Non seulement les flux de trésorerie de nos exploitations agricoles ont été mis à rude épreuve, mais nos possibilités d'investissement, d'innovation et de développement ont été entravées. Qui peut sérieusement diriger une entreprise dans ces conditions ? »

Source : euractiv.com

Date de publication: