Si les médecins clament qu’il n’existe pas de régime anti-cancer, certains produits, tel que la choucroute, peuvent cependant réduire le risque de cancer du sein.
La choucroute, du chou haché et fermenté sous l'action de bactéries lactiques, est très consommée en Pologne. Selon des médecins américains, les femmes qui en mangent au moins trois fois par semaine courent beaucoup moins de risque de développer un cancer du sein que celles qui en consomment peu. Ces résultats sont confirmés par des scientifiques polonais.
On remarque qu’il est d’autant plus bénéfique s’il est consommé durant l’adolescence. « Une multitude de facteurs contribuent à l'apparition de tumeurs. Quoi qu'il en soit, il est impossible de nier un rôle important de la nourriture dans la prévention du cancer. Les Polonais mangent effectivement beaucoup de légumes fermentés, notamment de concombres et de chou », a déclaré au site Sputnik Hanna Stolińska-Fiedorowicz, diététicienne nutritionniste polonaise. La choucroute renferme de la vitamine C qui est bon pour ralentir le processus d'oxydation et bloquer les mutations cellulaires.
« Par ailleurs, la consommation de la choucroute améliore la digestion, conforte le pancréas et exerce un impact très positif sur les systèmes nerveux et immunitaire », a ajouté la spécialiste. La choucroute, les brocolis, les choux de Bruxelles et le chou frisé comportent des concentrations très importantes en glucosinolates, des substances dont l'activité anticancéreuse est établie expérimentalement.
Source : fr.sputniknews.com