Depuis quelques années, les produits sans résidus de pesticides ont fait leur apparition dans les rayons des grandes surfaces. Cette alternative entre les produits Bio et les produits classiques connait une tendance à la hausse ces derniers temps.
En 2019, Bonduelle a lancé sa première gamme de salades 4e gamme et de maïs en conserve sans résidus de pesticides ; Prince de Bretagne, Savéol et Solarenn ont quant à eux mutualisé leurs expertises et ont créé un label « Cultivé sans pesticides » et une association : « Alliance Nature et Saveurs ». Les trois coopératives bretonnes, représentant 50 % de la production de tomates françaises, se sont entendues pour développer des gammes cultivées sous serre (et hors-sol) sans pesticides de synthèse. Andros également a mis sur le marché Kidifruit, une gamme de fruits mixés en gourde, en tube et en pot fabriquée avec des pommes, abricots, bananes, fraises, framboises, pêches, poires et mangues sans résidu de pesticides.
Mais que signifie ce « label » ? En fait, il signifie que certaines molécules sont absentes ou à des taux inférieurs au seuil de quantification (inférieur à 0,01 ppm). Pour remplacer les traitements phytosanitaires, les agriculteurs ont recours à des techniques alternatives comme le désherbage mécanique ou animal, le labour en bande, le biocontrôle (insectes, oiseaux, huiles essentielles, phéromones...). Ou encore les filets anti-insectes, le piégeage de ravageurs, la plantation de haies et les coupes d’arbres pour les fruitiers.
Ils n’entrent pas dans les critères requis pour l’obtention du label Bio mais, ils présentent cependant une attention marquée au respect de l’environnement et de la santé.
Source : processalimentaire.com