L’ONG Générations Futures a récemment publié une étude effectuée sur la période 2012-2017 à partir des statistiques de la Direction Générale de la Répression des Fraudes. Celle-ci révèle la présence de résidus de pesticide dans de nombreux fruits et légumes du commerce. Le taux s’élève à 71,9 % pour les fruits et à 43,3 % pour les légumes.
Sur certains fruits analysés, on retrouvait jusqu’à « 2,9 % de dépassement de la +limite maximale en résidus+ (LMR) ». Pour les légumes, on a constaté 3,4 % de dépassement.
Parmi les produits non-bio les plus touchés, les cerises sont à la première place : 89 % des échantillons étaient touchés. Viennent ensuite les clémentines et les mandarines, les raisins, les pamplemousses et pomelos, les pêches et nectarines, les fraises ou encore les oranges (par ordre décroissant). En revanche, les prunes, les mirabelles, les avocats et les kiwis sont les fruits qui en comportent le moins.
Chez les légumes non-bio, le céleri-branche est en tête de liste. Il est suivi du céleri-rave, des herbes fraîches, des endives et des laitues. Ceux qui en contiennent le moins sont les betteraves, les madères/ignames, les asperges et le maïs doux.
François Veillerette, président de Générations Futures, a tout de même déclaré qu’« il faut encourager la consommation de fruits et légumes », mais que les consommateurs devraient pouvoir profiter de ces aliments sans ingérer des pesticides.
Source : www.n-3ds.com