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François Moran, Tropibana :

« Nous continuons de faire un peu de chiffre d’affaires, mais les marges brutes ont dégringolé »

Cela fait une semaine que le gouvernement a interdit l’ouverture des marchés forains. Pour certains grossistes comme Tropibana, implanté sur le MIN de Rungis, cette décision est lourde de conséquences : « Il est 10h15, et je suis presque arrivé chez moi. En temps normal, je ne remballe jamais la marchandise avant 11h00. Le contexte actuel est très morose. La plupart d’entre nous ont perdu entre 60 et 80 % de chiffre d’affaires. En ce qui nous concerne, nous vendions beaucoup aux marchés forains et avons désormais pour seuls clients des supermarchés discount », raconte François Moran de la société Tropibana. 

A cette perte de clientèle s’ajoute une diminution des volumes commandés et des marges : « Des clients qui faisaient 5 ou 6 palettes par semaines ne font plus que 5 ou 6 colis. Nous continuons de faire un peu de chiffre d’affaires, mais les marges brutes se sont drastiquement amoindries. Même si la demande en bananes reste stable en cette situation de crise sanitaire, face à une offre importante, des volumes d’entrée conséquents et une diminution drastique de notre clientèle, les prix auxquels nous vendons sont terriblement ridicules ».  

François craint que l’année 2020 soit particulièrement difficile pour son entreprise : « Nous avions pourtant bien commencé l’année, avec un bon mois de janvier et un mois de février plutôt correct. Or, il y a un quadrimestre dans l’année, de mars à juin, qu’il ne faut absolument pas rater. Et malheureusement, cette crise d’envergure mondiale a lieu à ce moment ». 

Face à la situation, 9 employés sur 12 vont devoir être mis au chômage sur tout le mois d’avril. 


Pour plus d’informations : 
Tropibana
François Moran
Tél. : +33.620.17.20.13
f.moran@atominternational.com   
www.tropibana.fr    
www.atominternational.fr